Eraserhead par Corn-Flakes
Un film vraiment particulier et hors-norme comme Lynch en a l'habitude. Symbolique et totalement malsain, Eraserhead commence pourtant de manière assez lénifiante, mettant en place un personnage principal ennuyeux. Puis, le repas avec la famille de Mary et l'annonce de la mère de celle-ci de l'apparition d'un bébé né prématurément change la donne. On se retrouve alors en huit-clos, l'homme restant seul avec le bébé dans un cadre malsain et vraiment insupportable qui est soutenu par les sons en arrière fond toujours présent et mettant mal à l'aise ainsi que par la vision du bébé. Il tente de s'échapper par l'intermédiaire du radiateur et rencontre donc la dame du radiateur qui lui chante un magnifique 'In Heaven, everything is fine' des Pixies. Un film grandiose, le premier de Lynch, mettant en place son univers torturé et ses symboles qui seront aussi présent dans ses films à venir. Attirant et étouffant, on regrette seulement ce début pénible.