Le cours des hâtes se fragmente à l'orée d'août. Les attentes se dispersent entre des parenthèses bucoliques. Il ne reste que le possible dans les rues de l'instant.
Alors elle va vers sa grande ouverture. Détachée et curieuse à la fois. En une détente de tout son être.
Son être là.
Musées, concerts, amies perdues de vue, myriades de rencontres fichées au coin de l'improbable. Le quotidien transfiguré par l'absence de but.
Le tout étant de laisser la lumière scintiller à la surface de son âme. Les rétines dilatées d'étonnement. Et la grâce faisant sillage de procurations joyeuses.
Faisant fi de ses regrets, elle ira vers l'inconnu toujours à recommencer.