De temps en temps ça fait pas de mal de s'infliger des trucs comme ça.
Je suis face à un choix.
Comme absolument rien ne va dans ce sous-Matrix épileptique qui vomit sur cent-vingt ans de cinéma pendant plus de deux heures, je pourrais passer mille lignes à détailler tout ce qui ne va pas. Histoire de me rappeler – de verbaliser – ce que j'aime dans le cinéma, et de rendre honneur au cinéma. J'étalerais de paragraphe en paragraphe une pensée précise, pompeuse, je rouerais de coups plus que de raison un film de merde qui mérite pas tant de violence juste parce que de temps en temps faut redonner l'exemple, et qu'il faut bien que ça tombe sur l'un d'entre eux.
Ou bien je me dis plutôt que j'ai définitivement autre chose à foutre de mes doigts qu'accorder du temps à ça, et je décide de me mettre au diapason du film : juste avoir fait le malin au moyen de blablabla et d'effets de fonds verts creux, sur la base de rien, sans être allé nulle part.
...
Une chance pour vous : on vient de bifurquer dans l'univers de la seconde option. Je n'irai pas plus loin ici ; pas le temps, pas la force, pas l'envie. Mes quelques mots sur Old Boy peuvent vaguement éclairer certains des soucis que j'ai avec Everything. Bien que, proportions gardons, j'aie quand même plus de respect pour Old Boy, qui m'apparaîtrait presque maintenant comme pas si mauvais en contraste.