le 7 sept. 2025
Un début qui trompe
Un début prometteur, intriguant et bien mené, qui laissait espérer un vrai thriller romantique captivant. Malheureusement, le film retombe vite dans les codes du téléfilm classique : intrigue...
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Fall for Me est typiquement le film dont je n’aurais jamais dû croiser la bande-annonce, et encore moins le bouton Play. Mais Netflix adore mettre des pièges sur sa page d’accueil, et j’ai mordu à l’hameçon. Deux détails ont achevé ma résistance : d’abord les immenses yeux bleus de Svenja Jung, moulée dans un T-shirt trempé qui rendait la météo tout à coup très intéressante ; ensuite, les dialogues en allemand. Or l’allemand et moi, c’est une vieille histoire depuis l’école primaire. Mon vocabulaire s’effrite à vue d’œil, et chaque occasion de pratiquer est bonne… même si c’est devant un pseudo-thriller érotique.
Côté image, c’est la patte Netflix standard : filtres chauds, lumière dorée, rien qui distingue vraiment Majorque, mais suffisamment de cartes postales pour faire croire à des vacances. Le scénario ? Du recyclage assumé. On prend Jean de Florette et As Bestas, on rajoute quelques scènes torrides et hop, voilà : l’étranger qui possède des terres convoitées et des locaux prêts à tout pour l’évincer.
Ici, l’étrangère, c’est Lilli (Svenja Jung, toujours aussi « dévouée » à son rôle), fiscaliste allemande venue voir sa sœur. La sœur, évidemment, s’entiche d’un éphèbe local. Le reste n’est qu’une longue partie de Monopoly rural : manipulations, regards en coin et propositions « indécentes » pour que ces deux héritières vendent le terrain maternel.
Moralité implicite : pour dépouiller une jeune femme, pas besoin d’un notaire véreux, il suffit d’un sourire ravageur et d’une chemise entrouverte. Le film frôle même l’arnaque Tinder, puis s’en détourne comme si c’était trop de travail. On sent les idées qui bouillonnent mais rien n’est vraiment creusé.
Et franchement, on s’en moque un peu. Les scènes de sexe remplissent leur office — on se rince l’œil, on révise son allemand (double bonus pédagogique) — et on oubliera le reste avant la fin de la semaine. Sauf, peut-être, le bleu hypnotique des yeux de Svenja Jung. Ça, Netflix a su le vendre.
Créée
le 19 sept. 2025
Critique lue 33 fois
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