Second volet de la trilogie marseillaise d'après Pagnol, cette vision est décevante, tout ce qui faisait le sel et le pittoresque de "Marius" s'est effacé laissant la place à un mélodrame qui ne cesse de s'étirer. Qu'on se comprenne bien, le film est un film d'époque reflétant les mœurs de l'époque et toute critique se limitant à ce niveau est irrecevable. Néanmoins force est de constater que sa vision contemporaine à du mal à passer. Certains films anciens passent encore aujourd'hui très bien la barrière du temps, ce sont des chef d'oeuvres, ceux qui ont du mal à le faire n'en sont pas. Intrinsèquement le film n'est pas sans défaut, ça cause beaucoup trop et la mise ne scène est excessivement théâtrale (dans le mauvais sens du terme) On a beau nous photographier la Bonne Mère pour nous rappeler qu'on est au cinéma, c'est un peu trop facile. Et puis comme dans le premier opus Orane Demazis fait tache dans la distribution.