5,25/10
Faux Mouvement est peut-être un grand film, sans doute même, dans son adaptation aux années 1970 allemandes des logiques du roman d'apprentissage à la Wilhelm Meister, dans une probable impossibilité à apprendre la vie dans le monde contemporain comme on pouvait l'apprendre chez Goethe. Mais à chaque poème récité, à chacun des longs discours sentencieux, je me demandais si j'avais raison d'en ressentir le ridicule ou si, au contraire, Handke et Wenders souhaitaient que le spectateur soit pénétré par leur profondeur. Difficile dans ces conditions d'apprécier à sa juste valeur le film et ce qu'il cherche à faire, il faudra décidément que je le visionne à nouveau en m'intéressant d'abord longuement à ses analyses.