Faux mouvement où comment Handke, inspiré par Goethe, + Wenders = un no man's land allemand, un film coincé dans les grises années 70. Une génération attirée par le vide et l'apathie (Rüdiger Vogler, Hanna Schygulla), qui succède à celle des années svastika (Hans Christian Blech) et précède une nouvelle, encore muette (Nastassja Kinski, 13 ans, premier rôle au cinéma). Faux mouvement, c'est l'errance si chère à Wenders, dans un film littéraire, philosophique, plus inerte que vivant. Un trou noir qui a quelques moments d'énergie et de longs tunnels narratifs, à faire passer Antonioni pour un joyeux luron.

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le 5 août 2019

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