Fire of Love : face à ces images difficile de ne pas choisir l’intensité plutôt que la sécurité de ne pas vouloir brûler ensemble plutôt que s’éteindre séparément: “je préfère une vie courte et intense à une vie longue et monotone… une existence kamikaze dans la beauté des choses volcaniques” dit Maurice. Si l’on peut paraître réticent à cette idée au premier abord comment ne pas finir par y adhérer face à ces images. Fire of Love c’est de l’archive : 16 mm granuleux, couleurs dingues, cadres au ras de la lave qui transforment la science en sensation. La voix off flotte sans surligner. Le personnage principal reste ici la nature filmée comme une star, avec ses entrées, ses silences, ses climax.
Et oui c’est jolie…