La Galice jusqu'à l'hallali
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Les films qui ont pour sujet la situation en Syrie, qu'ils soient documentaires ou œuvres de fiction, le font assez souvent en évoquant le sort des réfugiés. Le cinéaste turc Dervis Zaim, qui a déjà une carrière imposante derrière lui, avait la volonté de le traiter autrement, dans un style qui le rapproche du thriller mais en rendant compte le plus fidèlement possible du chaos inextricable qui règne entre les différentes factions qui s'affrontent. Flashdrive est ainsi bourré de péripéties, plus ou moins crédibles, mais se révèle en même temps très fidèle à la violence sourde (et aveugle) qui ensanglante le pays. Zaim a choisi deux interprètes principaux au physique très agréable mais cette convention ainsi que d'autres concédées au film d'action qu'il est indéniablement, est contrebalancé par un ton parfois ironique et un humour noir très présent. Impossible dès lors de ne pas s'attacher à son héros, qui a la particularité d'être provisoirement muet suite à une fusillade et surtout à son épouse, joli mélange de sensibilité et de force, qui est bien davantage que l'interprète de son mari sans voix. Cette femme à la fois douce, puissante et déterminée est interprétée avec un beau tempérament par Sara El Debuch, une actrice turque dont ce n'est que le second long-métrage mais dont la présence cinématographique est une solaire évidence.
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Créée
le 17 oct. 2020
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