Entre rage et sérénité
Dompter la mort a toujours été une fascination à de nombreux égards, et notamment au sein de la religion. Cette dernière, sans surprise, traverse la structure narrative du film via de nombreuses...
Par
il y a 6 jours
2 j'aime
Encore un petit effort et le prochain qui se colle à l’adaptation du roman comprendra que le génie de Frankenstein (et celui de Mary Shelley) tient plus de sa composition narrative que de la composition de sa créature.
Dans mon commentaire sur le roman, je m’interrogeais sur la manière dont le cinéma pourrait précisément illustrer le dilemme non seulement narratif mais linguistique de l’œuvre. Parce que Frankenstein est bien plus qu’un simple roman de science-fiction horrifique, c’est un patchwork narratif de génie qui reproduit l’éclatement cosmopolite de l’Europe du XIXᵉ siècle, une allégorie, presque, de la fécondité des relations sociales et internationales de l’époque illustrée par la créature (à travers son adaptabilité, sa sensibilité et son génie propre — Mary Shelley ne cherche pas à rabaisser la créature par l’intermédiaire de la langue, au contraire, elle l’élève à notre niveau pour en faire un alter ego).
Comme on pouvait s’y attendre, Guillermo del Toro évite de faire parler ses personnages français et les transpose vite en Grande-Bretagne…
Le commentaire complet ✮✮✮✰✰ à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Créée
le 12 oct. 2025
Critique lue 187 fois
2 j'aime
Dompter la mort a toujours été une fascination à de nombreux égards, et notamment au sein de la religion. Cette dernière, sans surprise, traverse la structure narrative du film via de nombreuses...
Par
il y a 6 jours
2 j'aime
Guillermo n'est pas un homme de mesure. Des trois Mexicains flamboyant, il est aussi celui qui après un démarrage plutôt engageant, alternance d'oeuvres B sexy et productions heureuses plus...
Par
le 20 oct. 2025
1 j'aime
J’ai eu la chance d’assister à la première parisienne de Frankenstein et quelle expérience incroyable ! Guillermo del Toro signe un film à la fois intime et grandiose, qui fait réfléchir sur la vie,...
Par
le 12 oct. 2025
1 j'aime
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Jeunes Filles en uniforme à Hanging Rock. Quand on n'a pas de talent, on laisse au spectateur le soin d'en avoir via ses interprétations.Tellement grossier, jouant sur des clichés, ça a vite fini par...
le 23 oct. 2023
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime