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Le bal des pourris
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Gangsters par Alligator
Un polar costaud, acide et âpre, noir, ténébreux... mais qui rate la dernière marche à mon goût avec un final trop trop trop bâclé. Le dénouement s'asphyxie de ses coups de théâtre foireux. On aurait pû avoir une belle peinture des fonctionnements, des errances et des certitudes des policiers, mais la caricature nous coupe l'herbe sur le pied. Les méchants sont vraiment les méchants, comme dans les films américains. Etait-ce vraiment nécessaire? Je ne crois pas.
Certains dialogues prêtent à rire tout de même et font quelque peu décrocher tant ils sont ridicules et cons. Alors qu'un policier veut clairement dire qu'il ne faut pas lui faire à lui, que c'est un gars qu'est pas naïf... le bougre de s'exclamer : "quand je me fais enculer, j'aime jouir!" Où est passé Audiard au fait?
Alors qu'y a-t-il de positif dans ce film? Essentiellement les comédiens qui donnent de la crédibilité... pas toujours aidés par la mise en scène un peu tape-à-l'oeil, se donnant le genre ultra-réalisme (avec l'alibi suprême que le réalisateur est un ancien de la maison poulagat).
Certains dialogues prêtent à rire tout de même et font quelque peu décrocher tant ils sont ridicules et cons. Alors qu'un policier veut clairement dire qu'il ne faut pas lui faire à lui, que c'est un gars qu'est pas naïf... le bougre de s'exclamer : "quand je me fais enculer, j'aime jouir!" Où est passé Audiard au fait?
Alors qu'y a-t-il de positif dans ce film? Essentiellement les comédiens qui donnent de la crédibilité... pas toujours aidés par la mise en scène un peu tape-à-l'oeil, se donnant le genre ultra-réalisme (avec l'alibi suprême que le réalisateur est un ancien de la maison poulagat).
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le 30 nov. 2012
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