Men in black
Une adaptation 3D au réalisme stylisé impeccable qui réussit à retranscrire l'univers si particulier de Gantz avec efficacité. L'ambiance étrange et dérangeante qui fait la spécifité de la série se...
Par
le 18 avr. 2020
8 j'aime
3
Une adaptation 3D au réalisme stylisé impeccable qui réussit à retranscrire l'univers si particulier de Gantz avec efficacité. L'ambiance étrange et dérangeante qui fait la spécifité de la série se retrouve dans la narration énigmatique et le rythme posé qui laisse planer une tension latente continue. Le bestiaire démoniaque malaisant à souhait contribue également au phénomène avec son lot de transformations et mutations bien dégueulasses à la japonaise. La narration intrigante sait doser les révélations au fur et à mesure en expliquant de manière immersive les règles qui régissent ce purgatoire bourrin. Le film réussit surtout à créer de vraies sensations de danger grâce à une évocation très tangible de la hiérarchie des rapports de force entre les personnages et les démons. J'ai rarement cru autant à l'échec des héros dans un film, on se demande vraiment comment ils vont s'en sortir tellement les rapports de force semblent disproportionnés. Le film n'hésite pas à décupler l'effet en amputant ou torturant les personnages complétement livrés à eux même, les enjeux vitaux et personnels des personnages sont simples mais d'autant plus efficaces et ils rendent certaines scènes viscérales.
Le développement relationnel entre les protagonistes va un peu vite en besogne parfois, notamment entre le héros et la mère célibataire, mais il se crée néanmoins une certaine cohésion de groupe singulière forgée par la dureté des événements. On n'échappe pas à un peu de fan service au niveau des perso féminins aux corps de rêve qui se trémoussent en combinaison ultra moulante pendant tout le film, mais ça reste raisonnable et pas désagréable. Puis les 2 filles de la bande bien qu'ayant un rôle limité ne sont pas que des godiches dans le harem du héros, elles interviennent certes tardivement mais de manière déterminante lors du final. Un happy-end qui n'a rien du truc joyeux à la Disney, ce n'est qu'une trêve salutaire qui n'efface en rien les problèmes et apporte son lot de révélations qui remettent certains éléments en perspective. Bref un survival gore et intrigant qui malgré quelques maladresses et une certaine lenteur d'action réussit cette adaptation casse gueule.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films d'animation japonais, Les meilleurs films avec des extraterrestres, Les meilleurs films d'animation (dessins, 3D, etc.), Les meilleurs films de monstres et Les films dont on aimerait voir une suite
Créée
le 18 avr. 2020
Critique lue 541 fois
8 j'aime
3 commentaires
Une adaptation 3D au réalisme stylisé impeccable qui réussit à retranscrire l'univers si particulier de Gantz avec efficacité. L'ambiance étrange et dérangeante qui fait la spécifité de la série se...
Par
le 18 avr. 2020
8 j'aime
3
Seulement pour ceux qui ont lu le mangas! J’insiste, ce film se permet pas mal de libertés vraiment nazes comme dans les films lives... Ces libertés vont donc: - Gâcher le concept de Gantz - Gâcher...
Par
le 19 févr. 2017
7 j'aime
Franchement je ne savais pas et si j'avais su je me serais abstenu. Je pensais que ça allait être un film d'animation qui se laisse regarder, avec un concept aussi débile que casse gueule, tout en...
Par
le 7 mars 2017
6 j'aime
17
Ca fait belle lurette que Besson ne m'a plus émoustillé avec ses films mais à l'annonce d'un tel projet c'était un peu revenu. Au même titre qu'un Ridley Scott par exemple la nostalgie de ses...
Par
le 27 juil. 2017
115 j'aime
18
Enfin un film qui tient ses promesses, les multiples bandes annonces faisaient plus que saliver et je redoutais qu'elles aient défloré trop de choses sans parler de la déception qui suit...
Par
le 14 mai 2015
95 j'aime
9
Force est de constater que J.K. Rowling n'est pas aussi bonne scénariste qu'elle est romancière. L'univers étendu du "wizarding world" est un écrin exceptionnel qui représente l'intérêt majeur de...
Par
le 14 nov. 2018
66 j'aime
12