Ce second « épisode-film » des débuts de Kusanagi à la Section 9 (et de son avènement) est plus rythmé que le premier (Ghost Pain) et permet d’apprécier une action rondement menée et très bien réalisée : montage précis, plans spectaculaires, ralentis soignés… c’est impressionnant malgré cette satanée 2D vieillissante à l’animation tremblotante !
Les futurs équipiers du Major sont habilement introduits dans l’histoire dont l’inénarrable et attachant Batou au caractère de cochon. Histoire au demeurant un peu moins tordue qu’auparavant mais encore bien compliquée pour ne pas dire de temps en temps carrément absconse…
De fait, on a donc une sorte de ‘Columbo’ dont on a loupé le début et mis dans le désordre avec des rebondissements mélangés aux révelations de la fin jusqu’à l’épilogue arrangé à la va-vite qui n’explique rien… Heureusement que la fascinante ambiance cyberpunk fait (presque) passer la pillule !