Le temps d'une nuit.

Lors d'une soirée de Halloween à Dublin, deux étudiants, l'un spécialisé dans le rugby et l'autre aspirante cinéaste, se rencontrent et vont poursuivre leur discussions durant la nuit.

Le film est à 100% irlandais, avec de très beaux plans sur Dublin de nuit, et avec l'accent bien typique de ses habitants, mais pour un début, j'ai trouvé ça tout à fait charmant.
Le réalisateur ne cache s'être inspiré de la trilogie des Before avec l'essentiel de l'action qui se déroule en quelques heures, le film est assez court, mais qui traite d'un sujet de société encore audacieux en Irlande, sans trop en dire. Cela marche beaucoup sur les deux acteurs, Liath Hannon (qui fait des courts-metrages d'horreur) et Afam Lunnon-Collery, qui vit dans un monde plus viril et poilus, celui du rugby.
Leurs différences vont faire en quelque sorte leur complémentarité, jusqu'au drame, voire à une possible fin positive.

C'est peut-être bourré de symbolisme, de plans parfois appuyés qui font qu'on devine le tout assez vite, mais, pour avoir vu le film sur place, donc sans sous-titres, donc avec l'accent parfois prononcé, on arrive à comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire assez touchante et qui veut en quelque sorte briser un tabou dans le côté conservatrice de l'Irlande.