On nous a dit au commissariat de mettre tous les crocos en prison mais on ne sait pas pourquoi ? Ben parce que les crocos dealent !
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Déjà le titre est une machine à refouler le candidat au spectacle !
Voici encore un envahissement angliche de notre belle langue française...
Alors qu'il eut été plus simple de reprendre cet apophtegme : "Vite, plus vite, encore plus vite... vers la mort !"
Rançon du progrès (comme le TGV qui permet d'arriver encore plus vite en retard à destination)
voici donc l'histoire belge que nous narre Olivier Van Hoofstadt dont on ne connaît pas l'âge ni grand chose d'autre, sinon que dès douze ans, il pondait un premier court métrage : un film de guerre... Celui-ci est le second de ses cinq films depuis 2006
Évolution des mœurs ? Jadis, les hippies proclamaient "faîtes l'amour, pas la guerre".... Comme quoi a natalité d'une nation tient à bien peu de choses...
Le titre abracadabrant, pour les néophytes et non spécialistes de la came (mais si : le festival de came !) explique une méthode de transport TGV appliquée à l'acheminement de narcotiques à une vitesse supersonique, au nez et à la barbe des douaniers...
Ce qui ne laisse pas le temps de laisser intervenir les indics, souvent les fournisseurs eux-même d'ailleurs qui font coup double, encore moins la Police, non dotée de Ferrari... Bref, comme la Redoute jadis : "vite, on livre !"
A partir de ce thème, Bibi Naceri, Emmanuel Prévost et Jean-Marc Souvira (dont le nom n'a pas d'origines belges) se sont épuisés les méninges à broder un scénario dont les parcours labyrinthiques sont encore plus compliqués que pour sortir d'un magasin Ikea.
Dont on se demande si les vendeurs ne sont pas des clients n'ayant jamais trouvé la sortie...
Moi-même, mais passons...
N'ayant que Bac moins deux, je m'y suis donc repris opiniâtrement à deux fois avant de comprendre un peu les méandres de cette opération spéciale anti-gang de la drogue...
Après lecture du livre "Dealer pour les nuls"...
J'ai pu vérifier une fois de plus que plus il y a de scénaristes, moins tu comprends...
Bon, je tairai le nom des responsables de Pompes funèbres qui ont coproduit ce deal, mais les crémations ou enterrements des centaines de morts qui ont peuplé cette daube : 730 860 quand même ! Avec 62 % de rentabilité (officielle) mondiale...
Dans les westerns, il y avait toujours un croque-mort pas loin...
Spectateurs payants ? satisfaits, mécontents, dont bien sûr, certains vont m'eng.... d'avoir flanqué une note aussi basse à cette histoire ne manquant pourtant pas d'héroïne, pas d'héroïnes...
C'eut pu être pire, mais ayant d' une part des origines belges, et d'autre part étant quand même bon public grâce au talent de Zem et Gourmet, j'ai pondéré... Bien souvent, où se réalise un film belge, on est presque sûr de voir Olivier...
Comme si cette purge cinématographo-narco-trafiquants (ca clope "dur" mais on se sait trop quoi mais ce n'est pas du vapotage) ne suffisait pas, deux responsables des ulcérant mes oreilles et plus forte que la détonation d'un missile, m'ont convaincu d'actionner la touche "mute" de mon petit écran ! Gilet pare-balles recommandé par ailleurs....
Entre l'amour et la guerre, j'ai détesté ce nanar dont le générique prévient que l'histoire est tirée de faits divers réels... Sans rire...
Il est vrai qu'à une époque où on attaque les commissariats, on se croirait encore à l'époque de la guerre d'Algérie...
Pour les amateurs de violences, amoureux de démonstrations pyrotechniques et effets spéciaux.
On ne vous dira pas qu'aucune voiture n'a souffert de maltraitance durant ce tournage... Par contre, ras le bol de la pub qui contribue à la pollution de cette projection ! Quel irrespect pour ses auteurs !
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Paris 1° le 07.08.2025