Godzi au fond du trou

Alors que le Japon a du mal à se remettre du premier passage de Godzilla détruisant Tokyo, au point qu'on apprend que la nouvelle capitale japonaise est désormais Osaka, une unité va se construire avec comme objectif non pas de détruire notre lézard préféré mais de l'expédier dans un trou noir. Seulement voilà ; les premières expérimentations vont en fait libérer un nouveau monstre, Megaguirus.

Après le succès de Godzilla 2000, qui était sorti en 1999, l'opus 2000 est réalisé par Masaaki Tezuka, rien à voir avec Osamu, qui était déjà connu dans le monde du Kaiju pour avoir travaillé sur la saga Mothra. Il va ainsi collaborer sur trois films de la franchise Godzi, et ce film-là, si il montre une certaine ambition, n'en est pas moins décevant, car les moyens ne sont clairement pas là. Je ne parle pas des scènes où apparait Godzilla, toujours plus énervé, ou de sa bataille contre Megaguirus, qui ressemble à une version méchante de Mothra ayant la capacité d'évoluer, où les maquettes sont réussies. Mais de la présence des humains, la force spéciale, où leurs scènes semblent vraiment tournées sans réelle émotion, quand ce ne sont pas leurs costumes de force de défense qui font toc.

Cependant, concernant la bagarre, c'est assez réussi, avec le fait que le film ne se termine pas avec le combat entre les deux bestioles, mais par la création de ce fameux trou noir. Cela reste un opus convenable, mais un ton en-dessous de la version Millenium.