Good Boy
6.4
Good Boy

Film de Ben Leonberg (2025)

Good Boy n’est pas un film d’horreur comme les autres. Derrière ses apparitions surnaturelles et ses moments de tension, c’est avant tout une histoire sur la maladie, la mort, et la force des liens qui unissent les êtres vivants. Tout est raconté à travers les yeux d’Indy, un chien d’une sensibilité incroyable, qui devient le narrateur silencieux de cette tragédie. Chaque regard, chaque geste de ce chien est chargé d’émotion : on sent sa peur, son incompréhension, mais aussi son amour inconditionnel pour Todd, son maître.


Le film utilise l’entité surnaturelle comme une métaphore puissante de la maladie et de la fin de vie. On ne voit pas toujours clairement ce qu’elle est, mais sa présence est constante, oppressante, et irrémédiable, tout comme la maladie qui ronge lentement Todd. Cette abstraction fonctionne très bien car elle permet au spectateur de ressentir la tension et l’angoisse sans que tout soit expliqué, laissant place à l’émotion pure.


Au-delà de l’horreur, Good Boy parle de fidélité et de courage. Indy n’est pas seulement témoin : il agit, protège, et soutient son maître face à l’inévitable. C’est ce lien entre l’homme et l’animal qui rend le film bouleversant. Les moments de tendresse, de complicité silencieuse, contrastent avec la gravité de la situation, et donnent au film une profondeur que l’on ne retrouve pas souvent dans le genre.


Le rythme est volontairement mesuré, presque contemplatif par moments, ce qui laisse au spectateur le temps de s’imprégner de l’atmosphère et de se connecter aux personnages. Quelques scènes peuvent sembler longues, et certains choix narratifs un peu flous demandent une attention particulière pour suivre l’histoire, mais ces détails n’entachent pas l’émotion globale du film.


En résumé, Good Boy est un film qui reste longtemps en tête après le visionnage. On ne ressort pas seulement effrayé ou triste, mais touché par la justesse des émotions, la puissance du lien entre l’homme et l’animal, et la manière dont il aborde des thèmes universels comme la maladie, la perte et la résilience. Indy est la véritable étoile du film, et grâce à lui, chaque scène gagne en intensité et en humanité.

Cinephile-Masque
7

Créée

il y a 1 jour

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