"There can be only one."
On peut reprocher énormément de choses au film Highlander: d'avoir engendré les plus mauvaises suites de l'histoire de l'humanité, d'avoir permis la carrière d'Adrian Paul, d'avoir popularisé...
le 21 oct. 2010
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Bon, ça y est, j'ai enfin comblé ce trou dans ma culture au rabais... Je ne regrette pas, ce n'est pas déplaisant, et puis je pourrai briller en société.
Le scénario d'Highlander est stupidement basique : Connor McLeod, jeune highlander; se découvre immortel après avoir été tué par un chevalier noir et formé par un mentor, Ramirez. Ce dernier - ô surprise - se fait tuer par le grand méchant, Kurgan. Connor vit caché avec une femme, qu'il voit vieillir. Mais "il ne doit en rester qu'un". Les derniers highlanders se réunissent à New York pour "The gathering". Au final, ne reste que Connor et Kurgan, qui -ô surprise - kidnappe la fille à qui Connor, resté imperméable à tout nouvel amour, a finalement avoué sa condition. Duel final sur un toît d'immeuble surplombé par une enseigne géante, puis dans l'étage inférieur. Connor tue le méchant et parvient à un stade supérieur de la conscience universelle. Il retourne en Ecosse avec sa chérie et ils s'embrassent.
Cette trame, maquillée par un jeu de va-et-vient entre les époques, est peu importante face à la mythologie qui voit ici sa genèse. Et sans avoir vu le film, c'est difficile d'en comprendre le charme. Il faut aimer les combats à l'épée, mais je suis vraiment rentré dans l'univers en voyant ce qui se passe lorsqu'un Immortel en tue un autre : des trucs explosent, une sorte d'âme translucide fait son ascension, et le vainqueur lève les bras en croix, comme en transe, et des éclairs jaillissent. C'est étonnant, on est curieux de comprendre les règles de cette drôle de création mentale qu'est l'imaginaire Highlander.
Ha, vivre dans une vallée reculée d'Ecosse avec quelques animaux de ferme, la femme aimée et se vêtir de vieilles couvertures en regardant passer les saisons, tandis que du Queen passe en bande-son... C'est de loin ce qui fait le charme du film. Toute la partie à New York croule sous les poncifs des années 80, à un point que c'en est presque désarmant. A l'image du jeu d'acteur de Lambert, dont on voit les défauts de partout, mais qui emporte tout de même notre assentiment par une forme de candeur.
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le 5 juin 2015
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