Martin Scorsese s'attaque au conte de Noël pour enfants. Assez étonnant, n'est-ce pas ? Pas tellement car ce film n'est finalement qu'un prétexte pour rendre hommage au 7ème art et plus particulièrement à un de ses célèbres protagonistes. C'est d'ailleurs la seule chose qu'on pourra réellement reprocher à cet Hugo Cabret : de ne pas avoir été tout à fait honnête avec son public.
Je n'ai donc pas été très étonnée de voir quelques personnes quitter la salle au cours du film ni d'en voir d'autres piquer du nez à divers moments. Le film promet une chose et en offre une autre. Pour moi ça a été une belle surprise mais j'imagine et je comprends que pour d'autres la donne ne soit pas tout à fait la même.
Hugo Cabret est et restera sans doute un magnifique moment de cinéma pour moi. Un enchantement autant sur le fond que sur la forme. J'ai été époustouflée par les décors, la mise en scène, la musique, la 3D (incroyablement réussie) et émue par l'histoire de ce petit garçon qui cherche un nouveau sens à sa vie après la perte de son père. C'est dans sa quête qu'il rencontrera Isabelle et son papa George, vendeur de jouets.
Ce George a un nom connu : Méliès. Si ça ne vous parle pas beaucoup, renseignez-vous un peu avant d'aller voir le film sinon vous risquez de faire vous aussi partie de ces spectateurs qui s'endorment et/ou qui quittent la salle un peu prématurément. Et croyez-moi, c'est dommage de passer à côté de ce film.
En ce 15 décembre 2011, alors que mon Top Cinéma de l'année était presque bouclé, Hugo Cabret vient tout chambouler mais il serait malvenu de s'en plaindre :).