le 22 juil. 2013
Billes et cons postés pour la Lune.
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Décidément, même en essayant de faire taire l'admirateur hystérique tapi en moi, je ne peux qu'être impressionné par le dynamisme créatif de Scorsese, qui malgré les printemps qui passent, persiste à se renouveler pour rajouter une pierre à l'édifice de son œuvre. Ce serait tellement plus simple pour Scorsese, à l'instar d'un Woody Allen de qui on attend toujours une comédie de mœurs psychanalytique, d'enchainer les films de gangsters, sortir De Niro de sa tanière, et même avec le script le plus bidon de la planète et au delà, le succès serait au rendez vous.
Mais non, avec Hugo, Martin Scorsese s'est lancé dans un genre inédit dans sa filmographie, le film pour enfants, dans le sous registre du conte. C'est peut être ce qui a déçu bon nombre de prime abord, quoique prévenus, le spectateur adulte espérait certainement un peu moins de premier degré dans l'emploi de ficelles scénaristiques typiques de la fable, qui paraissent forcément grossières quand on leur porte un regard réaliste. Mais si on parvient à se remettre dans une perspective de bambin, je ne vois pas comment ne pas être charmé
Adapté du livre The Invention of Hugo Cabret, Scorsese réalise en effet un film d'aventures visuellement léché (et c'est bien la première fois que je regrette de ne pas avoir vu un film en 3D), avec des personnages attachants, même ces rôles de seconds couteaux (le vieux couple aux chiens !). J'ai personnellement trouvé le gamin incarnant le héros convaincant, un peu moins sa copine qui a du mal à jouer une gamine alors que clairement la puberté est là.
Si Hugo met du temps à décoller, dès qu'on bascule dans l'univers de Georges Méliès et l'histoire des prémices du cinéma en général, c'est un conte dans le conte qui débute, composé d'un patchwork de pellicules centenaires qui enchante la rétine. Ce n'est pas pour autant un film sur Georges Méliès, qui reste un personnage secondaire participant à l'intrigue principale, en écho aux thématiques développées : l'abandon, le manque de but de l'existence, la solitude niée, qui effraie (Peur démultipliée quand on est gosse).
Un très joli film pour enfants qui mérite le coup d'œil.
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Créée
le 29 oct. 2012
Critique lue 739 fois
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