Une scène d’amour avortée dans les suffocations d’un nuage de poussière, une ruine à la structure brutaliste décharnée dans laquelle se noie le béton et renvoie à des réminiscences d’architectures impossibles et hantées, réquisitionnées par la nature, du Stalker de Tarkovski.
Les corps allongés dorment difficilement dans une réalité sans rêve qui fait transpirer les chairs, des sacs de plastique autour des cous, des têtes, pour manger respirer se protéger boire ou pisser. Il semble que partout c’est la lumière livide et faiblarde qui abime les murs décrépis d’intérieur moite, que c’est la sueur qui fait fondre les solitudes pour transmuer les passions en pulsions de meurtre. Le rouge succède au vert qui laisse place au jaune. Les marche s’effritent, les jambes tombent, et reste dans un silence de suplication au geste plein de grâce, les larmes pleine de compassion d’une âme esseulé dans l’impossibilité de refuser sa chance.
I don’t want to sleep alone cette nuit, si tant est qu’elle est une fin.