La première chose qui frappe, c'est la violence. C'est toujours cru, toujours brutal, toujours un peu trash. Et puis... Tout. Tout est parfait. La mise en scène est parfaitement travaillée, avec des ralentis sublimes, servis par une musique divine. Chaque plan est un coup de poing au visage. Si Leone est toujours assez violent dans sa mise en scène, son dernier long-métrage explose au visage du spectacteur : la violence est toujours extrême, qu'elle soit montrée, comme à la fin de la première partie ou qu'elle soit hors champ. Et pourtant, on a aussi un film d'une grande douceur, ou plutôt d'une grande amertume, car vécu à travers les souvenirs d'un de Niro vieillissant, atteignant leur paroxysme dans la scène du mausolée, littéralement belle à pleurer. Il était une fois en Amérique est un film richissime, lent, puissant, au même niveau que le Parrain de Coppola.