Critique de Il était une fois en Amérique : Version Intégrale par Gebe-VK
Dans cette brume de réminiscences et de rêves, le temps soudain se dilate puis s’annihile. Le chant du cygne de Leone, l'opium du cinéphile.
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le 11 avr. 2025
Il était une fois en Amérique c'est un chef-d'œuvre du cinéma, je pense que je ne vous choque pas en disant ça. Un chef-d'œuvre qui a eu quelques problèmes de démarrage, notamment sur le territoire américain puisque l'ambition de Leone était trop grande pour la Warner qui a sorti ce film aux États-Unis dans une version de 2h19.
Nous européens avons eu la chance d'avoir une version que Leone ne reniait pas, une version présentant quand même 1h22 de film en plus. C'est cette version de 3h49 que j'ai découvert. Et bien sûr, je fus émerveillé. Émerveillé par la mise en scène de Leone, par la musique de Morricone, par le jeu de de Niro, par le jeu de Woods ou encore par le maquillage. On ne parle pas assez du maquillage dans les films de Leone qui est toujours fabuleux.
Mais ça vous le savez, la vraie question c'est est-ce que cette "director's cut" entre de grosses guillemets parce que concrètement la director's cut devrait être un film de 6h. Est-ce que cette director's cut rajoutant plus de 20 minutes au film vaut le coup ?
Non, franchement les scènes rajoutées n'apportent pas des choses absolument essentielles à l'histoire. Mais avons-nous posé la bonne question ? Parce que si la question c'est est-ce qu'on veut voir cette version de 4h11 ? La réponse est oui.
Même si ces scènes rajoutées ne modifient pas notre perception du film, ce sont toujours 20 minutes de Il était une fois en Amérique en plus, plus de temps dans la vie de Noodles, plus de temps devant l'un des plus grands monuments du cinéma, devant l'œuvre testamentaire d'un des plus grands metteurs en scène de l'histoire, Sergio Leone.
Non, la director's cut n'est pas d'une importance capitale, mais si on peut rester plus longtemps avec Noodles, Max, Deborah, Moe, Philip, Patrick et Dominic, c'est parfait.
Créée
le 4 mars 2021
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