Hong-Kong, dans les années 60. M. Chow et Mme. Chan emménagent avec leurs conjoints, le même jour, dans des appartements voisins. Si l’immeuble est rustique, les deux ménages sont aisés : M. Chow est le rédacteur en chef d’un journal, et, pour ses affaires, sa femme voyage beaucoup. Mme. Chan est secrétaire de direction, tandis que son mari, vraisemblablement un commercial, est souvent absent.


M. Chow et Mme. Chan se croisent régulièrement, entretenant des relations cordiales. Ils vont toutefois se rendre compte de l’étrange coïncidence des absences de leurs conjoints. Si la douleur et l’amertume viennent les premières, c’est, plus que toute autre chose, l’incompréhension qui les heurte. Ils vont se rapprocher, et tenter, en rejouant les étapes de la rencontre de leurs époux adultères, de comprendre. Va alors naître entre eux une véritable complicité.


« In the Mood for Love » est un film magistral, superbe. Visuellement, tout est somptueux : les décors sont complexes, à la fois détaillés et poétiques. La photographie est magnifique, les cadrages, extraordinaires. Le tout baigne dans une ambiance blafarde, aux couleurs froides, qui confère un caractère éthéré à ce récit et qui retranscrit merveilleusement le ton puissamment mélancolique de l’œuvre de Wong Kar-Wai.


Né en 1958 à Shanghai, le cinéaste déménage à Hong-Kong avec sa mère en 1963, un exil à la fois culturel et linguistique drastique et difficile pour le jeune garçon. S’il se passionne tout d’abord pour la photographie, le jeune Wong Kar-Wai réalise son premier film en 1988, « As Tears Go By ». « Nos années sauvages » suivra en 1990 – dont l’histoire aura une importance pour ses films suivants. Trois films plus tard, le réalisateur hongkongais possède un style déjà bien défini lorsqu’il réalise le film qui lui vaudra une reconnaissance planétaire : « In the Mood for Love », en 2000.


Le tournage est une vraie aventure, qui dure 15 mois (le réalisateur fera finalement bien pire dès son film suivant, « 2046 »). Plusieurs scénarios et arcs narratifs sont envisagés, retouchés ou abandonnés. Un soin infini est accordé aux décors, à la lumière, aux costumes et à la mise en valeur des personnages – un chiffre, révélateur : Maggie Cheung, qui interprète Mme. Chan, subissait en moyenne des séances de coiffure et de maquillage de cinq heures. La récompense est toutefois au rendez-vous, avec de nombreux prix par-delà le monde, au nombre desquels la palme de la meilleure interprétation masculine à Cannes pour Tony Leung (M. Chow).


À l’occasion de ma 20e critique sur le site, je m’attacherai à détailler celle-ci plus exhaustivement qu’à l’habitude, et tenterai de proposer des éléments d’analyse et de réflexion sur des points qui m’ont marqué dans ce film magnifique. Je souhaite toutefois prévenir que je ne prendrai aucune précaution pour masquer d’éventuels spoilers, et déconseille donc à ceux qui n’ont pas vu le film de poursuivre plus bas – mais je les enjoins vivement à visionner cette merveille au plus vite.


Le poids de la solitude



« In the Mood for Love », c’est l’histoire d’un homme et d’une femme, que les hasards de la vie ont réunis. Une femme et un homme qui veulent comprendre les raisons qui ont poussé leurs compagnons à entreprendre une relation extra-conjugale. Deux personnes qui vont se plaire. Deux solitaires.


La solitude est un thème au cœur de l’œuvre de Wong Kar-Wai, écho fugace à son propre ressenti d’enfance, de son adaptation difficile à la vie hongkongaise.


Solitude que subissent M. Chow et Mme. Chan, qui vivent presque seuls, reclus, dans l’attente du retour de l’être aimé – celui ou celle que l’on attend, et qui ne revient pas, dont les trop longues et trop fréquentes absences se font durement ressentir. Solitude, même dans les gestes les plus anodins de la vie quotidienne, dans le repas que l’on mange seul, faute de compagnie pour le partager.


Pour pallier ce manque insupportable, M. Chow et Mme. Chan, qui se croisent régulièrement en allant chercher leur bol de nouilles, passent du temps ensemble. La présence de l’autre est un remède, une solution au manque affectif imposé par leurs conjoints adultères.


Wong Kar-Wai fait de la solitude et du mal-être qui en découle l’un des thèmes centraux de son film, une obsession qui se traduit jusqu’à la manière de filmer ses acteurs. Ainsi, durant toute la première partie de l’œuvre, même en présence de plusieurs personnages, la caméra cloisonne soigneusement l’espace, et les plans n’en font bien souvent figurer qu’un seul. Jusque dans les dialogues, qui se déroulent en champ, contre-champ. Cette solitude est écrasante, oppressante alors que la caméra se rapproche et traque nos personnages descendus chercher leur repas. Seules fulgurances qui rompent l’exiguïté forcée de ces séquences rapprochées : les apparitions de l’autre, prémices de la relation à venir.


La mémoire et le temps



Wong Kar-Wai appartient à un mouvement cinématographique qu’il est de coutume de désigner sous l’appellation de ‘Seconde Nouvelle Vague hongkongaise’.


Il faut remonter entre les années 1978 et 1984 pour voir émerger à Hong-Kong un mouvement de jeunes artistes que l’on nommera ‘Nouvelle Vague’ en référence au courant français analogue dans les années 50-60. De nouveaux réalisateurs, souvent venus de la télévision, s’attachent à développer de nouvelles thématiques cinématographiques à Hong-Kong, prônant un cinéma d’auteur. Ces cinéastes, qui ont, notamment, pour noms Dennis Yu, Yim Ho et Ronnie Yu, s’intéressent à trois thèmes majeurs :



  • Une sensibilité aux questions sociales et à la place de la femme

  • La place de l’expérience individuelle dans la mémoire collective

  • L’identité nationale et culturelle (fondamentale à Hong-Kong, du fait de son statut géopolitique unique et des bouleversements artistiques de la Chine continentale)


Le mouvement est prodigue en films, octroie une reconnaissance internationale au cinéma hongkongais, et développe grandement les infrastructures de production cinématographique de l’île. Toutefois, à l’instar de son modèle français, il est de courte durée, et, rapidement, Hong-Kong se spécialise dans le cinéma commercial, et envahit le marché avec ses films d’arts martiaux, de gangsters et films dits de catégorie III, c’est-à-dire films d’horreur et films pornographiques.


Dans la seconde moitié des années 80 apparaît alors une nouvelle génération d’artistes, qui se revendiquent de la Nouvelle Vague hongkongaise, et aspirent à la création de nouvelles œuvres. Dans cette ‘seconde’ nouvelle vague, l’on trouve des cinéastes comme Stanley Kwan, Clara Law, Tsui Hark, et, Wong Kar-Wai.


Il n’est donc pas étonnant que la mémoire et le temps constituent des thèmes centraux dans l’œuvre du réalisateur. S’ils ont un rôle prépondérant dans « In the Mood for Love », le film de Wong le plus représentatif du traitement de ces thématiques reste « 2046 », une immense fresque non-linéaire qui en fait ses enjeux les plus centraux.


Wong Kar-Wai fait de « In the Moon for Love » une histoire qui se déroule au début des années 60. Il ancre ainsi ce récit et ses lieux dans le Hong-Kong de son enfance – un écho à ses propres souvenirs.
M. Chow et Mme. Chan ne tardent pas à se rendre compte de l’infidélité de leurs conjoints. Dès lors, incompréhension, peine, culpabilité. Ont-ils, malgré eux, poussé leurs compagnons dans d’autres bras ? Ils vont alors, comme des acteurs jouent une scène, rejouer, les étapes de la rencontre et de l’évolution de la relation de leurs époux.


Ils cherchent à comprendre. Mais, au-delà de la compréhension, le passé constitue une échappatoire salvatrice à ce présent sombre, mélancolique et solitaire, duquel ils sont prisonniers. Le passé est idéalisé, romancé par ces âmes, dont la nostalgie et la douleur sont tangibles. En recréant cette rencontre, cette romance, qu’ils imaginent et conçoivent idyllique, M. Chow et Mme. Chan retrouvent dans la réalité du présent un fragment du bonheur de leurs passés. Qui n’a jamais rêvé de pouvoir retourner en arrière, ne fut-ce que pour un instant ?


Invitation au voyage



La vie est un voyage, une descente en eaux vives à bord d’un frêle esquif. « In the Mood for Love » nous raconte comment deux personnages, d’abord compagnons d’infortune, ont choisi de faire un bout de chemin ensemble face aux contrariétés de l’existence.


Le thème du voyage possède une importance capitale dans la filmographie de Wong Kar-Wai, et notamment dans son autre œuvre majeure « 2046 ». Ici, il est central, à plus d’un titre.
Le voyage sert tout d’abord d’élément déclencheur : libérateur, il permet aux personnages de s’affranchir des contraintes policées de la vie quotidienne. C’est ainsi en prétextant un voyage d’affaire que les conjoints respectifs de M. Chow et Mme. Chan s’éclipsent et vivent leur relation adultérine. Nous ne connaissons rien de leur quotidien, mais, au même titre que l’évocation des souvenirs passés pour les deux protagonistes principaux, le voyage représente ici un moyen d’évasion, littéralement, du présent.


Le voyage revêt une apparence légère et séduisante et se fait finalement tentation, lorsque M. Chow propose à Mme. Chan de fuir les contingences inhérentes à leur vie hongkongaise, l’impossibilité de s’afficher au grand jour et de vivre leur amour, en partant à Singapour – lieu de tous les possibles. Le voyage apparaît alors comme l’ultime mise à l’épreuve : en refusant, le cœur brisé, de suivre M. Chow, Mme. Chan cimente le caractère intangible de leur relation, qui prend alors fin, à l’opposé de celle vécue par leurs époux.


De manière moins matérielle, l’évolution des personnages, de leur rencontre, de la reconnaissance mutuelle de l’infidélité de leurs compagnons, à leur amitié amoureuse, représente en elle-même un voyage. Il est cependant moins ici question d’un voyage physique, mais plus d’un périple intérieur, métaphorique, à travers le temps et les souvenirs, fragments éphémères d’une époque révolue. Il n’y a toutefois pas de retour en arrière possible, et ce voyage n’est pas envisageable. Le dernier mot est au réalisateur, qui conclut en ces termes : « Le passé est quelque chose qu’il peut voir, mais pas toucher. Et tout ce qu’il aperçoit est flou et indistinct ».


L'amertume du regret



Au fond, le scénario de « In the Mood for Love » tient en quelques mots : un homme et une femme, délaissés par leurs conjoints, se rapprochent et entament une liaison. Là où le film se distingue, c’est dans l’originalité, la richesse et la puissance du traitement de cette histoire.


En passant du temps ensemble, M. Chow et Mme. Chan ne tardent pas à développer des sentiments l’un pour l’autre. Ils décident d’un commun accord de ne pas entretenir une liaison physique, charnelle et passionnée. En sus des conventions sociales, extrêmement fortes à l’époque où est située le récit, où toute amitié d’une femme avec un homme est scrutée, ce renoncement au désir constitue pour eux une sorte de rempart, un garde-fou, car succomber, s’abandonner, briserait leurs vies. La conservation d’une amitié amoureuse strictement platonique les différencie aussi de leurs époux, et leur permet de regagner ainsi dignité et estime de soi mis à mal par la trahison subie.


La volonté de ‘pureté’ des deux protagonistes ne le les empêche toutefois pas de partager intimité et tendresse, lors de moments privilégiés : repas pris ensemble au restaurant, séances d’écriture dans la lueur rougeoyante de la chambre 2046. Exemplaires de retenue, ces deux personnages se complètent, et se comprennent, au-delà des mots.


Lorsque le temps passe et que les sentiments s’estompent, il y en est cependant un qui demeure : le regret.


Drapés dans leur fierté et leur honneur – la seule chose qu’il leur reste – M. Chow et Mme. Chan se refusent l’un à l’autre, car cela signifierait s’abaisser au niveau de leurs conjoints fauteurs. En dépit de cette décision, prise d’un commun accord, le désir et l’attraction sont réels. Et la tristesse, lorsque tout est fini, intense.


La musique joue ici un rôle prépondérant dans la création d’une ambiance mélancolique, notamment par le choix de chansons du chanteur latino-américain Nat King Cole, le préféré de la mère de Wong Kar-Wai.


Ses chansons accompagnent des rencontres décisives entre M. Chow et Mme. Chan, accentuant le doute des personnages, et leur désir brûlant – et impossible – de partir avec l’être aimé :



  • Lorsque les personnages s’éloignent après s’être rencontrés pour la première fois, la chanson dit « Dime que tu me quieres », « dis-moi que tu m’aimes ».

  • En plusieurs occasions de tête à tête entre les deux personnages passe la chanson « Aquellos ojos verdes », dont un passage est particulièrement approprié à la situation : « no sabes las tristezas que me han dejado, aquellos ojos verdes que yo nunca besaré », « tu ne sais pas la tristesse que m’ont laissée ces yeux verts que je n’embrasserai jamais ».

  • Enfin, la chanson « Quizas, quizas, quizas », « peut-être, peut-être, peut-être », apparaît deux fois : lorsque M. Chow propose à Mme. Chan de l’accompagner à Singapour, et lorsqu’elle se rappelle avec regret sa proposition.


L’artiste



À chaque histoire son conteur, et « In the Mood for Love » n’aurait pas eu cette puissance émotionnelle et mélancolique immenses sans la virtuosité et le talent de Wong Kar-Wai, qui signe ici un chef d’œuvre d’une maîtrise rare.


Ses directeurs de la photographie sont Mark Lee Ping-bin et surtout l’australien Christopher Doyle, qui est l’un de ses collaborateurs réguliers, et a travaillé avec lui dès son deuxième film « Nos Années sauvages ». Le soin apporté par le réalisateur, lui-même ayant reçu une formation artistique approfondie, à la photographie, est évident, et celle-ci, magnifique. Les couleurs, très froides, se marient habilement avec la lumière et la pluie omniprésente pour créer l’ambiance mélancolique du film. Il faut savoir que Wong Kar-Wai a cherché à recréer le Hong-Kong de ces souvenirs d’enfance, un cadre idéalisé, et donc, forcément, fantastique ou éthéré, qui donne plus de poids encore à l’histoire.


Le soin apporté à la réalisation s’attache avant tout à mettre la technique au service de l’atmosphère et de la narration. L’exemple le plus marquant me paraît être le choix du réalisateur d’introduire son histoire une symétrie rigoureuse qui sera respectée pendant une grande partie du film. Passant de M. Chow à Mme. Chan, dans leur vie quotidienne (au travail, ou bien lorsqu’ils descendent chercher leurs repas au restaurant), la caméra conserve cette même symétrie lorsqu’elle nous suggère, plutôt que de nous montrer, les conjoints infidèles, dont l’on aperçoit seulement les ombres et silhouettes. Ils ne sont plus que des souvenirs qui s’estompent alors que l’histoire progresse. Symétrie même des noms, Chow et Chan, à l’orthographe et à la prononciation très voisins. Cette symétrie, appuyant enfin la solitude des personnages, accentue l’intérêt des scènes où M. Chow et Mme. Chan sont présents simultanément : le restaurant, la voiture, la chambre, que l’on comprend décisives pour l’intrigue.


Le réalisateur réussit un travail magnifique sur ce film, d’une grande poésie, chargé de tristesse, de regret et de nostalgie, mais d’une grande subtilité, où l’on suggère plutôt que l’on montre.


Il convient également de rendre justice au travail des deux acteurs, Tony Leung et Maggie Cheung, qui interprètent de manière magistrale les personnages de M. Chow et Mme. Chan. Tous deux sont des collaborateurs récurrents de Wong Kar-Wai, Maggie Cheung se brouillera avec le réalisateur lors du tournage de « 2046 », dans lequel la plupart de ses scènes fut finalement coupée au montage.


Tony Leung fut récompensé à Cannes pour sa prestation, de cet homme au calme souverain, endurant la trahison de son épouse. Le poids de l’amour et du secret sont trop forts pour être retenus, et, pour soulager sa peine et son regret, il va le confier aux ruines séculaires d’Angkor Wat.


Maggie Cheung ne fut pas récompensée à Cannes – la palme ira à la chanteuse Björk pour « Dancer in the Dark » de Lars von Trier. Sa prestation est toutefois parfaite. Cheung, femme superbe, est mise en valeur par les élégantes robes qu’elle porte durant le film, qui restreignaient les mouvements de l’actrice mais lui confère une allure de grande dame, drapée dans son honneur et sa dignité. Finalement, Cannes réparera ce manque en lui décernant la récompense pour son rôle dans « Clean », en 2004.


Au final, « In the Mood for Love » est une succession de petites scènes, qui représentent souvent les moments les plus banals de la vie quotidienne : la journée de travail, un repas que l’on partage. Ce qui en fait son succès et sa richesse, c’est que tous ces instants contribuent à créer une ambiance unique, que l’on s’attache avec tendresse aux personnages de M. Chow et Mme. Chan. Il est impossible de ne pas ressentir une boule au ventre après ce final magnifique, mais, quelle belle histoire !

Aramis
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le 4 mai 2015

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