Nolan, Memento Mori.

Voilà donc un des films les plus attendus de 2010. Un film si intelligent et profond que personne ne le comprend! Mon cul. Nolan devient définitivement insupportable, tellement rempli de vanité à mes yeux après cette sortie. Je ne vois tout d'abord pas en quoi il est difficile à comprendre, la seule question en suspend l'est laissée délibéremment à travers la toupie à la fin, le reste forme un film blockbuster traditionnel qui ne vaut à mes yeux pas plus qu'un Source Code ou autre. A la différence qu'ici, on est censés avoir un grand cast, avec le grand super génial top acteur Di Caprio. Au cas où vous seriez atteints de Sheldonite aigue, je précise que c'est un sarcasme. Di Caprio est comme son pote Nolan tellement plein de vanité qu'il pense que le niveau de sa performance importera peu sur l'avis du public. Et ben, il a raison. Il surjoue comme un chien, n'est pas crédible ni au niveau de ses gestes ni de son faciès, et le public l'acclame et veut lui offrir l'oscar. Heureusement que certains sont plus lucides que ça. Les seuls vrais points forts de ce film sont la présence de Joseph Gordon Lewitt, qui devient peu à peu un des acteurs les plus doués en circulation selon moi et qui va marquer le futur du cinéma américain (avec Michael Fassbender), et la qualité visuelle du film. Les images sont vraiment belles, et c'est un plaisir pour l'oeil que d'observer Paris qui se referme sur elle-même, ou ces grandes montagnes enneigées. Le scénario? Il est original, bien que certes pas innovateur, mais Nolan, fidèle à sa traditionnelle maladie compulsive de masturbation tente de nous en mettre plein la vue avec une pseudo profondeur et psychologie qui ne tient pas la route, avant de nous mettre une petite course poursuite floue avec des jets ski. Cohérence, quand tu nous tiens.