Troisième volet de la célèbre saga d'aventure, "Indiana Jones And The Last Crusade" sort en 1989, toujours sous la direction de Steven Spielberg, avec Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott et Alison Doody.


Après être revenu d'une périlleuse chasse au trésor, Indiana Jones reçoit, à l'université où il enseigne, le journal de son père Henry, dans lequel sont rassemblées les notes que celui-ci a amassé au cours des nombreuses années d'études qu'il a consacré à la quête de sa vie : la recherche du mythique Graal. Indiana est ensuite emmené de force auprès de Walter Donovan, un collectionneur, lui aussi obsédé par cette relique. Il révèle à l'archéologue que Henry Jones, parti à Venise pour y poursuivre ses recherches, a mystérieusement disparu. Indiana Jones s'y précipite, en compagnie de son ami Marcus Brody.


Pour commencer, je tiens à dire que cet opus est celui que j'aime le plus de la saga et c'est aussi mon film d'aventure préféré. Il se rapproche bien plus du premier opus que du deuxième et on assiste à un véritable retour aux sources. Indy est de nouveau confronté à des nazis, certains personnages font leur retour comme Marcus Brody et Sallah, et il y a bien moins d'effets spéciaux avec un retour aux cascades naturelles.


La scène d'introduction est absolument géniale. Quelque part dans les Rocheuses de l'Utah, un groupe de scouts fait une escapade. Deux d'entre eux s'éloignent du groupe et tombent sur des pilleurs de tombes dans une grotte. Ces derniers viennent de trouver une boîte. Leur leader est de dos, look d'aventurier avec son chapeau Fedora à la tête. On pense alors qu'on a affaire à Indiana Jones. Ce dernier ouvre la boîte contenant la croix de Coronado, c'est alors qu'on aperçoit son visage. Et surprise, ce n'est pas Indiana Jones ! Il se révèle en fait que notre Indy est un des deux scouts et que nous sommes en 1912 lors de sa jeunesse. Il arrive à subtiliser la croix aux pilleurs, s'ensuit une poursuite magistralement orchestré qui nous révèlera les origines des traits et du look du plus cool des aventuriers (sa passion pour l'archéologie, sa cicatrice au menton, sa phobie des serpents, son fouet et son chapeau Fedora). Et on voit même le chien Indiana ! Je tiens à dire que River Phoenix livre une très bonne prestation en incarnant le jeune aventurier. Quel dommage qu'il soit décédé si jeune (23 ans) car je suis persuadé qu'il aurait pu devenir un très grand acteur du cinéma américain. En tout cas, à l'époque, il était surement le meilleur de sa génération.


Comme dans le premier opus, on a un dépaysement total en voyageant de Venise jusqu'au Moyen-Orient en passant par l'Autriche et Berlin, et ce pour notre plus grand plaisir. La mise en scène de Spielberg est toujours aussi fluide et inventive. J'ai beaucoup aimé aussi les contradictions amenées avec le personnage d'Indy où quand il est professeur, il maintient à ses élèves qu'en archéologie, on ne suit pas de cartes au trésor et qu'un X n'est jamais un repère. Alors que quand il est en mode aventurier, dans la bibliothèque à Venise, il trouve l'emplacement des catacombes grâce au chiffre romain X sur le sol. X marks the spot ! Le film est comme ses prédécesseurs très bien rythmé, mélangeant les scènes d'action et les moments d'humour à la perfection.


La grande force du film réside dans le duo Harrison Ford - Sean Connery. Décidément, la saga "James Bond" fait souvent écho dans celle de l'aventurier. Passionné par les films de l'agent secret, Spielberg avait tout de suite pensé à Sean Connery pour le rôle d'Henry Jones. Et quel bonheur de les voir réunis à l'écran et s'échanger des joutes verbales aussi excellentes qu'exquises. Sean Connery représente un contrepoint parfait au personnage d'Indy en lui donnant une nouvelle consistance. On ressent une grande complicité et une véritable alchimie entre les deux acteurs provoquant une intensité comique et humaine des plus appréciables. Les situations entre le père et le fils sont souvent burlesques, faisant passer Indy, d'habitude infaillible avec les autres, pour un vilain petit garçon réprimandé par les remarques hautaines de son père. Ces passages constituent certainement les meilleurs moments comiques de la saga.


"Indiana Jones And The Last Crusade" est la quintessence de l'aventure grâce à un duo Ford - Connery parfait, du dépaysement, de l'action jouissif et un humour exquis. Ce film est un véritable chef-d’œuvre, un des meilleurs films de Steven Spielberg et pour moi le meilleur volet de la saga.

Paplard
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le 16 janv. 2016

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