C'est la première fois que je ne suis pas allé voir un Indiana Jones au cinéma... La première fois c'était le Temple Maudit, bizarrement mon préféré malgré un coté redondant des cascades et un humour un peu lourdingue, Spielberg et Lucas savaient surprendre leur public, on frissonne encore dans ces caves remplies d'insectes géants et de pièges mortels, "Ce ne sont pas des gâteaux secs, Demi Lune !". Dans ce 5ème opus, tout semble un peu trop lisse, les ingrédients sont là, mais manquent cruellement de sel, et surtout de surprises, le méchant nazi sur les talons d'Indy, apparaît quasiment dans toutes les scènes ce qui annule tout effet théâtral. On aurait pu s'attacher à cette nouvelle quête, mais il aurait fallu la traiter différemment, s'adapter à l'âge du personnage par exemple, développer l'intrigue plutôt que les artifices ou les courses-poursuites. Mais non, plus Indy vieillit, plus ses cascades deviennent invraisemblables, une course à cheval dans le métro de New york pour notre héros octogénaire, sérieusement ? On s'emmerveille devant le visage rajeuni numériquement de Ford, dans la scène d'introduction, si bien qu'on ne retient plus que ça. Alors certes, il y a quand même ce coup théâtre à la fin, où l'on bascule dans le surnaturel. Après, L'Arche de l'Alliance, Les pierres de Sankara, Le Graal et les Crânes de crystal, Indy s'attaque à Anticythère d'Archimède ! Une jolie quête finalement plus en adéquation avec notre archéologue que les Aliens du 4...