Doc Sportello,( Joaquin Phoenix convaincant mais pas incroyable ) est un détective privée légèrement déglinguer à cause de l'herbe qu'il consomme en grande quantité et qui attend patiemment joint à la bouche sa prochaine enquête.Une enquête qui justement ne tardera pas à arriver quand son ex petite-amie lui demandera d’enquêter sur l'entourage de son amant qu'elle soupçonne de vouloir le faire internent afin de touché un certain magots.Durant 2h20 Doc ne cessera de creusera autour du mystère en même temps qu'il essayera de résoudre une autre enquête qui de toute façon le mènera vers le même homme Mickey Wolfman ( le film comme The Master met beaucoup en avant l’évitement,l'envolée,la fuite,PTA aime faire des détours ).Il y'a évidemment tout un tas de ramifications douteuse et improbable dans ces affaires comme des bikers nazis,un centre de désintox,un cabinet de dentiste taré,des hippies en tout genre et un policier rustre mais intelligent interpréter par un Josh Brolin absolument parfait qui apporte un véritable souffle comique totalement à contre-emploi sur le film quand il apparait à l'écran.D'autres gugusse haut en couleurs parsème le film mais il est inutile de tous les décrire.Le problème principal du film c'est qu'Anderson nous impose la multiplicité des personnages comme quelque chose qui a plus pour but de nous flouté,de nous étourdir que d'offrir une véritable galerie/vivier de personnages délirants de l'époque.Inherent Vice ressemble toute de suite à une sorte de film de vacance hallucinogène mais PTA fait preuve d'une certaine autosatisfaction et entretient une autoconscience de son talent qui plombe le film comme s'il observait son dispositif à distance avec une fierté mal placée.L'emballage est la (esthétique,costumes,B.O,acteurs) malheureusement le scénario tiré du livre stagne,il n'y a jamais de soupape de décompression secondaires qui pourrait permettre de trouvé un véritable point d'accroches et les dialogues la plupart du temps paraissent sans intérêt et s'évapore aussi vite que la fumée de Marijuana malgré les diverses critiques politique qui parsème le film.Inherent Vice possède un charme spleenétique indéniable et PTA fait la part belle à la paranoïa si bien que plusieurs fois nous ne sommes pas surs que certains événement ont eux lieu ou que certaines paroles on été prononcer ( exemple:la copine de Doc qui se prénomme Sortilège et qui disparait/réapparait au gré du montage ). La formule magique du cinéaste est en place mais il manque quelque chose pour convaincre, Inherent Vice vient donc se placé entre le prétentieux clipesque d'un Magnolia (5/10) et l'absurdité rafraichissante de l'inoffensif Punch Drunk Love (7/10). La nonchalance globalisée est surement ce qu'on retiendra le plus du film et une nouvelle fois j'attends de voir quel sort nous jettera Anderson pour son prochain film mais pour celui ci la déception ressenti est à la hauteur de mes attentes >> énorme.
N_B
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le 6 mars 2015

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