C'est bien entendu le grand n'importe quoi : des magiciens quasiment doués de super pouvoirs mais qui démystifient presque tout (heureusement que les effets spéciaux sont là, doublés d'un montage de clip vidéo sous amphétamines...), un super vilain complètement névrosé, une organisation philanthropique ultra secrète avec ses petites manies de secte et sa symbolique outrancière, une équipe de gentils qui se prend pour une famille, l'incontournable fille qui se rit de représenter une minorité tant elle pense le faire avec brio, des doubles identités, une puce ultra dangereuse, un casse, une OPA sur les données privées de millions de personnes, et, bien sûr, un rapport au père maladif, ressort central de quasiment 80% des fictions américaines. Rien d'original, ce qui doit expliquer la réaction un peu tiède à la sortie de cette resucée d'une recette hollywoodienne qui gagne gros. On ne va pas refaire le monde, il faut s'y habituer, à cette frilosité des studios qui préfèrent ranger tous leurs œufs dans le même panier pour être sûr d'avoir un juteux retour sur investissement. Après, il ne faut pas faire la fine bouche et reprocher à un film pour ados de manquer de profondeur. Au moins y a-t-il du rythme et de bonnes idées (la scène des gouttes de pluie qui se figent). C'est un peu le Mission Impossible de Mandrake... ^^