Les plus :
- Je ne sais pas si c’est voulu, mais on dirait une métaphore sur la scientologie ou une secte du même genre.
- Pour un téléfilm, c’est carré. Il ne faut pas s’attendre à du grand spectacle, mais Craven et Dean Cundey font le job, comme toujours.
- Je me répète, mais j’aime bien les histoires où le héros devient parano suite au changement de ses proches. Dans ce cas, j’ai pensé à Halloween 3 pour le côté familial (le collègue) et à They Live (super idée de la combinaison qui distingue les humains...).
- Les acteurs font eux aussi l’affaire, avec des gueules connues des années 80. J’aurais préféré Tom Atkins dans le rôle principal (il aurait été parfait), mais on fait avec. À noter : le gamin de The NeverEnding Story en geek avant l'heure.
- Musique électronique (ces nappes !) qui s’oriente vers la synthwave tant appréciée aujourd’hui par les nostalgiques dont je suis. C'est pas du Howarth/Carpenter mais ça fait un peu bander quand même.
- Les années 80 : pas de ceinture au volant, un gars déguisé en Nazi pour Halloween. Oui.
Les moins :
- C’est un téléfilm, donc monté pour la télévision, avec une absence de violence... et encore moins de nudité (alors que l'histoire s'y prêtait).
- Le rythme est assez mou, et le dernier acte prête un peu à sourire, même si ça ne m’a pas dérangé plus que ça.
Je sais que certains ne supportent pas les films qui font l’apologie de la famille. Ici, c’est clairement le cas, où le bon père de famille bien sous tous rapports fait ce qu’il peut pour sauver les siens. Oui, c’est niais, plein de bons sentiments, et le happy end est un peu ridicule. Perso, j’ai trouvé ça bien sympathoche. Bon, peut-être pas à classer dans les meilleurs films de Wes Craven tout de même !