Ipman vient de s'installer dans le Hong Kong après la seconde guerre mondiale. Il veut enseigner son art. Mais il va d'abord affronter tout les maîtres des arts martiaux du coin pour avoir le droit de proposer ses services aux jeunes des quartiers. Petit à petit, Ipman arrive à se faire respecter par ses pairs. Mais son véritable ennemi se sont les anglais colonisateurs qui ne respectent pas les traditions.
Le premier Ipman était un véritable régal. Le second opus est un peu plus bancal. Le film se cherche. Au début, le réalisateur essaie de raconter une guerre des générations entre les vieux maîtres et le nouveau maître, une sorte de bataille de la tradition. Ça donne une superbe scène de combat sur une table. Mais cette première partie a du mal à convaincre. Ensuite le long métrage revient à ses bases, c'est à dire un film nationaliste. Des que le vrai méchant est identifié, le film devient passionnant. Les combats entre le boxeur anglais et les deux maîtres des arts martiaux sont des scènes d'anthologie. Ipman devient jubilatoire dans sa deuxième partie.