Sans mauvaise foi aucune, on retrouve toutes les caractéristiques habituelles du cinéma français : la fille au naturel sublime mais complètement vide que tous les hommes admirent ; la famille de consanguins où chacun se surprend à poil ou en train de se masturber (non les portes ne se ferment jamais complètement et les rideaux de douche ne se tirent pas) ; la BO faite de vieilles chansons françaises bien mornes ; le parlé de l'héroïne qui a débit lent, scolaire et au minimum niveau volume ; la bourgeoisie qui se fait chier.
Donc autant dire que ce n'était absolument pas ma sensibilité, mon délire, je n'ai eu aucune empathie à l'égard des personnages qu'ils soient principaux, secondaires ou quasi-figurants. Toutefois, je n'ai pas trouvé le temps long, je crois que cette sorte de détachement que l'on ressent m'a plutôt plu et que j'en venais même à comprendre et apprécier ce comportement gamin qui ne mène en fait nulle part et qui ne ressent rien. C'est vraiment pas mon truc dans toutes les idées véhiculées et le milieu en question mais ça s'est bien laissé regarder (je m'attendais à tellement pire au niveau de ce qui pourrait être fait de trash pour se donner un genre).
Par contre ce final tellement ridicule. J'ai pas compris l'intérêt à part rajouter une scène bien chiante bien française d'une vieille bourgeoise qui ne se soucie même plus de sa dignité depuis longtemps.