Gabriel Byrne, j'aurais voulu que ta carrière soit plus riche.

Je ne sais pas ce qui m'a pris de vouloir revoir ce film.

La première vision, à sa sortie en salle, ne m'avais pas laissé de mauvais souvenirs mais pas non plus de bons... Je me souvenais juste de l'histoire, mais pas d'images fortes du film...

A cette seconde vision, je me suis vraiment ennuyé. Le film est long et lent sans véritablement dégager quoique ce soit de signifiant. Le message est un peu flou; j'ai cru en déceler deux principaux: 'la peur de l'autre' et 'mentir c'est pas bien'. En fait, le film ne dégage rien une fois qu'on connaît l'histoire. Il n'y a plus de surprise. Rien n'est vraiment traité de façon approfondie. En quittant le film, on se pose beaucoup de questions sur la pertinence de certaines scènes ainsi que de ce qu'il advient de certains personnages vite mis de côté.

La mise scène n'aide pas; elle est terne et reflète difficilement la beauté australienne; côté montage, le fondu enchaîné est employé en guise de transition presque systématiquement, ce qui est assez pénible (on se croirait dans une pub pour un home). Seuls moments qui éveillent le spectateur sont ceux de pleine violence: ainsi on retient Gabriel Byrne qui se répare son nez tout seul, et puis Gabriel Byrne qui se dispute avec Laura Liney.

Enfin je termine en revenant à un gros problème scénaristique: on n'y croit pas à ce conflit: une femme est tuée, et tout le monde blâme les pauvres pêcheurs comme s'ils étaient les tueurs. Peut êter aurais je besoin d'être plus religieux pour comprendre le ressentiment éprouvé à cet égard... Puis il y a toute cette réaction sur le racisme qui est incompréhensible... Le personnage de Babriel ne nous est jamais présenté comme raciste. Et les problèmes raciaux ne nous sont pas présentés comme habituels là bas... alors pourquoi tout le monde vient donc à la conclusion que s'il s'agissait d'un blanc il aurait agi différemment? Mystère et boule de gomme!

En tous cas, peut être deux fois, mais jamais trois!
Fatpooper
2
Écrit par

Créée

le 27 oct. 2011

Critique lue 279 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 279 fois

D'autres avis sur Jindabyne, Australie

Jindabyne, Australie
Romain_VDH
6

Une (lente et mystique) plongé dans les travers de l'être humain

Je savais pas trop à quoi m’attendre, et je suis plutôt agréablement surpris.Déjà j'aime beaucoup la première scène. Elle intrigue, le malaise grandit, on comprend au fur et à mesure dans quelle...

le 18 oct. 2023

Jindabyne, Australie
Seemleo
3

Plouf

Je n'ai pas aimé. Cette tranche de vie de familles australiennes, baignant dans une atmosphère glauque et assez angoissante, est due avant tout à des effets cinéma scolaires et gratuits de type « je...

le 16 juin 2014

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55