Il y a tellement de choses qui ne vont pas avec ce film que j'ai du mal à commencer.
Promettre sans donner
Déja ca, on m'annonce un film dont les teasers (dino et drive in) mais même les premières minutes me laissaient croire qu'on allait causer de la coexistence dinos/humains. En fait non, on en parlera juste quelques secondes à la fin, le temps de plans ushuaia (selon l'expression bénie d'ecran large) alors que logiquement, il y a deux gros problémes
1. ces saloperies de dinos bouffent des humains ; comment se fait-il qu'à aucun moment personne sur cette terre n'ait considéré logique de les tuer toutes ces bestioles ? On l'a fait avec quasiment tous les grands prédateurs, qui font en gros notre taille, mais on le ferait pas avec des machines à tuer de 10 metres ? Les morts du début du film noyés/bouffés/écrasés/ravinés vous remercient de votre sollicitude à leur égard
le plan de fin entre le machin aquatique dansant avec les baleines (avant de les bouffer) ou des pderodactyles decollant gentiment avec des oies sauvages (avant de les bouffer) reste un grand moment de comique involontaire
2 en 4 années, ils ont eu le temps nos dinos de bouleverser de fond en comble la chaine alimentaire ; non ici ce sont des méchantes bestioles genetiquement modifiées par l'homme, car voyez-vous, la nature est juste et bonne, l'homme non
Bref, on m'annonce un survival humain/dino, et j'ai un prechi precha sur la douceur de la cohabitation ; en gros se laisser bouffer pour le bien-etre de l'ordre naturel
J'ai pas payé pour ca, et j'invoque le deuxieme amendement (comment je peux pas ???)
Altération temporaire de la crédulité
Peu importe que ca soit dement, absurde ou frappadingue, un film ca doit etre coherent (et mieux logique).
Ici les comportements des acteurs sont juste risibles.
le passage ou chris pratt promet à blue de sauver son bébé, et le final entre "old potes" quasi autour d'une biere bien fraiche avec petit salut de tete de remerciement....franchement sans sa cote de sympathie il devrait avoir le razzie direct
les situations sont archi archi archi telephonées
qui n'a pas compris en 1/100eme de seconde que le méchant serait bloqué dans le tunnel quand nos heros allaient rediriger l'energie aprés une coupure ...mention spéciale aux jets de vapeurs qui cachent tout au malheureux et qui sortent EXACTEMENT au moment ou le méchant eon musk/steve jobs truc habituel marche dans le noir
on ri bien involontairement aux reunions de l'equipe de foot du casting five stars des épisodes précédents et leurs réaction irrationelles
La façon dont les huits personnages principaux survivent à toute attaque de super super super prédateur (apparemment myope et enrhumé du nez) y compris à s'entasser à 9 dans un helicoptére prévu pour 4 max reste admirable de cohérence
le passage à malte ou on delivre, aux states et en pleine rue des secrets sur les elements inflitrés de la cia, en faisant jurer à chris pratt de ne surtout rien faire....
la maison ou les deux endives pratt/dallas elevent la petite génie qui "porte en elle les espoirs de l'humanité" jamais trouvée en 4 années par les méchants, alors qu'il suffisait de suivre chriss "andive" pratt en voiture 30 minutes
et si quelqu'un peut m'expliquer le repulsif à dinos volants, je prends - je suis pret à payer (pour les gros malins, le méchant le "retire" et nos héros la "rétablissent" avec de l'electricité, ce n'est donc pas un marqueur chimique)
Le truc filmique
Un film c'est une proposition de voyage ; ici c'est une purge ou à aucun moment on ne va stresser ni s'investir.
Il n'y a strictement aucun suspense, aucun, pas de tension, juste de savoir qui aura les yeux mouillés le plus avec un bébé dino dans les bras.
personne des gentils ne va mourrir, y compris les personnages sans intéret - la pilote, ou notre omar sy national pourtant marqué par un laser déclencheur de folie meurtriere chez un dino programmé
les méchants ont soit les cheveux gras et sont ricanants, avec des dents pourries, soit sont habillés comme une mere maquerelle (la méchante digne d'un film porno de netflix) et discutent uniquement sous.
le chef de la securité du méchant milliardaire...ne fera STRICTEMENT rien dans le film
aucune scene ne fait peur (évnetuellement celle avec bryce dallas dans la mare), on se contrefout de ce qui va arriver, les morts de figurants sont à 10 galaxies de ce que fait the boys en terme de violence.
les scenes de baston entre dinosaures n'ont srtictement aucun rapport avec les enjeux du film.
On a surtout le droit à un insupportable préchi-précha ecolo catastrophiste - genre qui sommes nous pour defier giaia, nous sommes le virus à eradiquer- assorti de morceaux de noissettes woke, soit les meilleures pour la tension nerveuse (la pilote d'avion badass est evidemment noitre et lesbienne, qui va se cogner les locustes jurasssiques si ce n'est deux femmes fortes, hein les gars restent à la console, car c'est un monde de femmes désormais on vous le dit depuis des années, le mal vient des hommes (généticiens, savants fous) et le solution des femmes (la maman du clone) )
les deux parties du film (avant et aprés réunion de nos héros) sont longs, mous, et la fàçon dont les enjeux sont posés est laborieuse - il faut quasiment une heure pour que ca avance, et pas pour le mieux
Enfin, on voit trop le coté "fan service", les gars on a sorti le chequier, on les a tous, on va vous les mettre ensemble..;resultat trop de personnages à diriger et à mettre dans le cadre, pas assez de situations, des persos inutiles à mettre sur l'écarn, ca se voit
la scene ou les 8 s'entassent pour tenir sur la plateforme....on voit que le realisateur comme un photographe de mariage à du serrer tout le monde pour que ca rentre. Regardez, moins naturel comme mouvement de groupe (j'ai vu de sardines plus à l'aise en boite) vous ne trouverez pas.
Dernière chose, comme pour star wars, j'ai eu l'impression sur la dernière trilogie de voir le même film 3 fois de suite...
quand ca tourne mal, on envoie les animaux se rassembler...dans un parc...ca me rappelle un truc ca
ca me fait penser si ca se trouve c'est chris pratt le père du bébé de blue
Créée
le 12 juin 2022
Critique lue 27 fois
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