Le vieux pot, la bonne soupe

Ben oui, après 7 long-métrages en 32 ans, Park ou World, le pot créé par Crichton et Spielberg commence à se faire vieux. C'est devenu une franchise qui amasse à chaque fois un blé conséquent.

Pour ce film, commençons par ce qui est bien :

• Le vrai méchant, c'est l'industrie pharmaceutique. C'est un classique élimé, certes, mais ça fait plaisir quand même, l'enjeu qui se posera assez rapidement étant de mettre les découvertes en open source ou de les vendre au mercenaire payé par une entreprise du genre. Du coup, certes, les dinosaures sont dangereux, en liberté dans une jungle tropicale qui leur donne tout ce qu'il faut en oxygène et en bouffe pour pulluler. Dangereux, mais ils se contentent de bouffer pour vivre.
• Le boss final des dinosaures, fruit d'une manipulation génétique hasardeuse, est presque émouvant dans sa malformation et sa solitude dans son espèce.
• Ma fille n'a pas eu peur de façon traumatisante, mais peur de façon à ressentir de la tension. Et c'était l'objectif. Comprendre ce que le cinéma avec des vraies gens peut permettre de générer comme émotion.

Ce qui est moins bien ?

• une fin un peu trop happy quand même (certes, il y a des morts, mais la lutte finale nous laisse un goût de "quoi ? mais comment ?"
• de façon générale, des combats contre les dinosaures certes épiques, mais à l'issue un peu trop favorable
• une histoire un peu simpliste

Divertissant, bien fait, mais on n'en sort pas tourneboulé non plus.