Ce volet n'est rien d'autre qu'une bande annonce de deux heures. Un montage bâclé, inachevé, sans absolument aucun intérêt. Sans péripéties, sans aventure, sans rien...La seule réel aventure a été de ne pas s'endormir !
C'est un enchaînement de petites scènes (trop longues) à la manière des premiers épisodes de la série (en moins bien).
Le film est décousu, le montage atroce. Il manque cruellement de rythme et surtout d'enjeux.
On a encore le droit à un Arthur/Alexandre dépressif, mou et inutile comme depuis maintenant 15 ans. Ça commence à faire long..
Je reprends l'épée. Non je la repose. Non je la reprends. Hop je la repose. J'ai un coup de mou. Un coup de fouet. Re un coup de mou. Je pars. Je reviens, mais encore et toujours pour ne rien faire.
Il n'inspire rien d'autre qu'une profonde tristesse et de l'ennui...
Il est difficile de trouver les mots lorsqu'on est déçu. Je n'avais pourtant pas de très grandes attentes...Mais A.A, avec ce film, a réussi l'exploit d'être là pire expérience cinématographique de ma vie.
Il se vante en permanence de ne pas faire un film pour les fans. C'est très bien. Mais à qui s'adresse t'il ? Il n'y a ni début, ni milieu, ni fin. Pas d'enjeux, pas d'aventures, pas d'actions. Chaque tentatives/quêtes retombent comme une soufflet entrecoupé de vielles blagues qu'on connait déjà.
Pas de dragon, pas de magie, pas de combat, pas de mort, pas de nouveau personnage, pas de nouveau lieu, pas de rêve, pas de légendes...
que du blabla
À force de ne rien déléguer, de ne rien écouter, il a fini par enterrer définitivement Kaamelott avec ce film.
Perceval est bel et bien irremplaçable. Car même si on ne saura jamais l'histoire initialement créée, elle ne pouvait être que mieux que cette horreur :
Le misérable subterfuge de le remplacer par 2 lettres moisis...C'est terrifiant de nullité. Donner à ce point une importante capitale à Karadoc qui n'en avait aucune et qui n'en aurait eu aucune si Franck Pitiot était resté là...
Je suis triste. Profondément triste de voir la meilleure série française de tous les temps finir ainsi, dans la médiocrité la plus totale.
On peut décevoir. On peut faire des choix qui ne plaisent pas. C'est la vie. Mais détruire à ce point des années de travail, c'est terrifiant. La légende est si riche, si intense...
Pourquoi choisir de traiter la dépression d'Arthur pendant maintenant 14 heures et 20 minutes ? C'est trop.