Echec et Pat
John G. Avildsen n’est pas uniquement le réalisateur oscarisé de Rocky, il a aussi lancé dans sa carrière particulièrement anémique un autre « grand » cycle du film sportif : Karate Kid ! En 1984, le...
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le 27 janv. 2014
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Il y a des films qui te redonnent le sourire dès que tu les revois. The Karate Kid en fait partie : simple, sincère et animé par une honnêteté devenue rare. Pas besoin de grands effets pour captiver — seulement un adolescent perdu, un mentor improbable et un objectif clair : apprendre à se relever mieux qu’on ne tombe.
Ralph Macchio incarne un Daniel LaRusso très humain : maladroit, têtu, plein d’humour et en quête d’appartenance. Son évolution fonctionne parce qu’il n’a rien d’un héros prédestiné, juste un garçon qui trouve dans la discipline un sens à sa vie. Puis arrive Pat Morita, et tout change : Monsieur Miyagi est patience, ironie et douleur contenue. Chaque “cire à droite, cire à gauche” est plus qu’un exercice — c’est une leçon de vie déguisée.
La mise en scène de John G. Avildsen est classique et fluide : un rythme clair, un montage qui accompagne l’apprentissage et un final qui te donne encore des frissons. Oui, le film est prévisible et un peu sucré, mais sa sincérité désarme tout cynisme. La musique te porte, les entraînements te conquièrent, et le tournoi te cueille par sa justesse.
Ce que j’aime aussi, c’est la façon dont il parle d’appartenance : le déracinement, le harcèlement, la fierté blessée et la famille que l’on choisit. Le vrai ennemi n’est pas seulement le caïd du lycée, mais cette idée toxique de la virilité que le dojo Cobra Kai transforme en violence. Miyagi, lui, incarne l’inverse : équilibre, respect et maîtrise de soi.
A-t-il vieilli ? Un peu dans la forme, pas du tout dans le fond. C’est toujours un magnifique récit initiatique qui enseigne sans moraliser et émeut sans artifice. Il te rappelle que la persévérance quotidienne est plus héroïque que n’importe quel coup final.
Pas parfait, mais honnête, chaleureux et profondément attachant. Pour moi, il garde haut la main sa place parmi les classiques des années 80.
Créée
le 2 nov. 2025
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