C'est avec toute ma toplessitude et séductivité que je vous souhaite une bonne année 2024

Quelle meilleure source d'inspiration que le magnifique message véhiculé par Kung Fu Panda 3 pour vous adresser des vœux chaleureux et empreints de bienveillance pour la nouvelle année qui débute. Un message, imprégné de valeurs telles que la bienveillance et l'unité, qui nous invite à transcender les épreuves, à nous accepter tels que nous sommes, indépendamment de nos origines, de notre genre, de notre génération et à aspirer à l'unité tout en préservant la richesse de nos singularités. Le film nous enseigne la valeur de l'harmonie, encourageant chacun à devenir une version authentique de soi-même sans succomber à l'imposer de force à tous, ni à la céder aux pressions extérieures. Indépendamment de notre race, de notre genre ou de nos origines, Kung Fu Panda 3 nous incite à nous unir sans effacer notre passé, notre histoire, mais plutôt en tirant profit de la diversité qui forge notre tout et notre individualité pour la mettre au service d'une association harmonieuse. Passé, présent et futur, un tout qui ne peut que fonctionner ensemble. En cette nouvelle année, puissions-nous tous embrasser les enseignements de Kung Fu Panda 3, en cherchant à construire un monde où la compréhension mutuelle, la diversité et le respect de notre histoire sont les fondements de notre coexistence. Que cette année soit empreinte de réalisations individuelles et collectives, formant ainsi un tissu harmonieux tissé par la richesse de nos différences ainsi que de nos ressemblances. Bonne année 2024 !

Il faut que tu redécouvres ce que c'est, que d'être un panda.

Place à ma critique : La quête de notre histoire !

Kung Fu Panda 3, à nouveau réalisé par celle à qui l'on doit Kung Fu Panda 2, à savoir "Jennifer Yuh Nelson", s'affirme comme un troisième volet judicieusement conçu, mettant en lumière les aspects brillants des deux premiers opus tout en y ajoutant une strate philosophique approfondie et une exploration encore plus fantastique des arts martiaux. Cette aventure martiale complètement déjantée atteint des proportions épiques, faisant écho aux éléments qui ont rendu les films précédents mémorables. La réussite de cette tâche découle principalement du talent conjugué des scénaristes Jonathan Aibel et Glenn Berger, responsables de l'intégralité de l'écriture de la saga. Cette troisième suite est astucieuse car elle reprend l'intrigue là où le deuxième long-métrage s'était conclu, avec l'apparition énigmatique du père de notre bien-aimé Po, le Guerrier Dragon, de son vrai prénom, "Lotus". Mais aussi, parce qu'elle tisse également avec ingéniosité des éléments du premier film, dévoilant que le véritable maître d'œuvre de cette trilogie captivante est depuis le départ le grand Maître Oogway. Ce dernier, par sa vision prévoyante, a orchestré chaque étape depuis le début, formant ainsi un récit cohérent et captivant; où l'on va suivre chacune des étapes de l'élévation de Po. Dans cette nouvelle quête, la sagesse métaphysique s'allie une fois de plus aux arts martiaux, fusionnant pour affronter une menace intérieure émanant du passé, surgissant du royaume mystique des Esprits, connue sous le nom énigmatique de "Kai". À travers cette histoire, se tisse une méditation sur l'essence de notre existence, dévoilant les fils invisibles qui relient notre passé, notre présent et notre avenir, assurant ainsi une quête inébranlable vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes. Une analyse conceptuelle de notre histoire passée et présente, fusionnant ces deux temporalités afin de forger notre destin futur. C'est une leçon de vie encourageante qui, ponctuée de moments d'humour, ne manquera pas de susciter une émotion sincère et d'inciter à une petite réflexion.

En termes de divertissement, l'expérience s'avère véritablement exaltante ! Nous sommes entraînés dans une succession d'événements où le plaisir est omniprésent. L'épopée des combats, présente dans le premier volet mais quelque peu atténuée dans sa suite, retrouve ici son caractère épique avec des duels encore plus grandioses. Ces affrontements transcendent l'impact des confrontations entre les maîtres guerriers pour atteindre une grandeur extraordinaire, élevant l'intensité à l'échelle divine grâce à l'énergie du Chi. Cette dimension supplémentaire confère une mémorabilité particulière aux moments de confrontation, comme en atteste le combat d'ouverture entre Maître Oogway et Kai, ou encore le fameux duel final. L'humour est habilement manié, avec des échanges extrêmement comiques et des situations suffisamment loufoques pour déclencher quelques éclats de rire. Je me remémore la séquence captivante dans la vaste galerie des Héros, où le père de Po revêt l'armure de Maître Rhino-Volant, déployant des ailes sous le regard admiratif et illuminé de Po. De même, les effets d'entrée et de sortie de Maître Shifu ont laissé Po émerveillé et crédule. Néanmoins, le dosage entre l'action, l'humour et le drame pèche un peu lors des scènes de bataille. En effet, la guerre est présentée avec une dose d'humour, où tous les pandas s'amusent et se divertissent tout en faisant face à la mort. Cette approche fait perdre toute intention dramatique et suscite peu d'inquiétude envers les personnages, ce qui est regrettable, d'autant plus que cela constituait la principale force du second volet. Les pandas semblent tous être des farfelus, contribuant à désamorcer la tension dramatique, même si celle-ci est momentanément relevée lorsque Po engage son duel final. Malheureusement, cela ne suffit pas à redresser totalement la situation, ce qui est dommageable. La qualité de l'animation se distingue une fois de plus, en particulier dès l'apparition de la maison Dreamworks, démontrant une originalité qui nous plonge instantanément dans l'ambiance. Les séquences situées dans le monde des Esprits sont les plus élaborées et spectaculaires. Le doublage en version française reste excellent, captivant pleinement l'attention sur les personnages. Quant à la partition de Hans Zimmer, elle réussit une fois de plus à toucher juste, mais on ressent toutefois l'absence de nouveaux morceaux marquants, privilégiant principalement des titres déjà familiers.

Parmi les protagonistes, peu de nouveautés sont à déplorer concernant les Cinq Cyclones, qui semblent surtout en retrait, une situation regrettable. Néanmoins, Maître Shifu continue de susciter mon enthousiasme. Retrouver l'un des meilleurs personnages de la saga est toujours un grand plaisir, tout comme la redécouverte du passé du Grand Maître Oogway, ajoutant encore plus de charisme à cette version tortue de Yoda. La relation entre Po et son père adoptif San Ping est une nouvelle fois explorée avec finesse. San Ping se retrouve mis à l'épreuve avec l'arrivée du père biologique de Po, le panda "Li Shan". Li Shan, personnage attendrissant, nous fait découvrir avec enchantement le village caché des pandas et leur mode de vie particulier. La relation touchante qu'il établit avec son fils est émouvante, bien que l'on regrette que les autres pandas soient relégués à des rôles simplistes. La raison de leur élimination rapide de l'histoire par Lord Shen est ainsi facilement compréhensible. Quant à notre cher Po Lotus, alias le légendaire Guerrier Dragon, demeure irrésistiblement attachant. Suivre ses facéties ou le voir adopter une attitude plus sérieuse reste un véritable plaisir. En tant que guerrier exceptionnel maîtrisant les meilleures techniques, il devient le successeur de son maître, chargé d'enseigner et d'atteindre le sommet du pouvoir avec le Chi. Mais, la tâche s'annonce ardue. Sa tenue lorsqu'il active le mode Chi est absolument géniale, bien que l'on puisse regretter qu'il ne la conserve pas. En tant que Maître Dragon, il mériterait une tenue plus adaptée, mais cette légèreté correspond à son esprit détaché. L'histoire révèle également d'autres maîtres du kung fu, malheureusement rapidement évincés, laissant peu de place à la mémorabilité.

Enfin, entre en scène le grand vilain, celui qui fut autrefois le seigneur de guerre suprême de toute la Chine avant de sombrer dans l'oubli de l'histoire : le redoutable Kai. Doté d'un charisme et d'une puissance indéniables, Kai arbore un design imposant et inquiétant, ses deux lames reliées à des chaînes étant maniées avec une maîtrise parfaite. De surcroît, cet antagoniste possède un passé d'une grande richesse, étant le fidèle frère d'armes et le meilleur ami du Grand Maître Oogway. Ce dernier finira par le tuer il y a cinq cents ans, une trahison qui affecte profondément Kai. Revenant dans le monde des vivants grâce à sa maîtrise du Chi, il aspire à effacer toute trace de ce que Oogway a pu bâtir. Avec une histoire aussi captivante, on aurait pu espérer que Kai devienne le méchant le plus mémorable de la saga. Malheureusement, son passé est seulement effleuré, les scènes de flashback illustrant son histoire étant trop brèves alors qu'il y aurait tant à raconter. Cette lacune le rend quelque peu manichéen, une injustice dont il ne mérite pas de faire l'objet.

CONCLUSION :

"Kung Fu Panda 3", de Jennifer Yuh Nelson, se révèle être un troisième volet convaincant, mettant en lumière les qualités des deux premiers opus tout en y ajoutant une dimension philosophique approfondie et une exploration encore plus fantastique des arts martiaux. Une aventure délirante qui atteint des proportions épiques, avec une bonne dose d'humour qui malheureusement vient un peu dénaturer l'apport dramatique lors de la bataille finale. Malgré quelques points de déception, il reste une conclusion satisfaisante à la trilogie, mêlant humour, action, et réflexion sur l'existence, tout en laissant une porte ouverte à une quête inébranlable vers une compréhension plus profonde de soi-même.

Un Guerrier Dragon à la croisée du monde des Esprits qui nous dit aurevoir, mais pas encore adieu.

- Si tu te contentes de faire ce que tu es capable de faire, tu ne progresseras pas et tu resteras tel que tu es.

- Mais je m'aime bien comme je suis.

- Mais tu ne sais même pas qui tu es.