Bon , permettez-moi d'être franc ; je n'ai jamais été un amateur de ce cinéaste malgré ses films les plus réputés ; je n'adhère pas à ses sujets ainsi qu'à ses côtés statiques de ses films . Pour parler clairement je trouve que tout ses long-métrages manque d’aspérités et de personnalités que ce soit au sein des scénarios ou des mises en scène . Trop d'esbrouffe et de déploiement de moyens n'arrivant que rarement à cacher l'absence d'idées et d'efficacité dans ses réalisations . Et comme l'animal connaissait ses limites à filmer dans les espaces réduits d’un studio il compassa à réaliser des films dans les grands espaces qui m'ont royalement fait chier (contrairement à d'autres) de sa part . Déjà , rien qu'au scénarii , on peut imaginer une forme d'"effets" à rendre dans ses répliques . Mais voilà , puisqu’elles sont mal écrites ; t'as même cette impression qu'à l'image ces acteurs là concernés de les interpréter n'entravent que dalle . Ces interprétations plus qu'improbable d'acteurs anglo-américains jouant des officiers allemands ( et avec l'accent pour les plus moins concernés ; on va dire que pour le cas de Donald Pleasence dans la peau du sympathique ^^ Himmler , ça doit être ça vu que je ne le connaissais pas personnellement étant donné de son suicide en 45 , je n'étais pas encore né-je plaisante évidement-) , tout aussi problématique que ce casting d'acteurs Français (sur) jouant des anglais dans "Asterix et Obelix : Au service de Sa Majesté " (c'est vraiment affreux : mention spécial dans l'épouvantable à Catherine Deneuve et Guillaume Gallienne).Et la première heure et quart de " The Eagle Has Landed " en est la preuve . Ça commence dès le début avec cette séquence bavarde entre Duvall et Anthony Quayle , puis se succèdera entre Michael Byrne et Duvall , Caine et Buckley ou encore Sutherland , Duvall et Caine voire le Treat-ment de Williams face à l'impitoyable J.R. ( j'ai été obligé de le faire , donc pas sorry) ... Plus chiant qu'"Inglorious Basterds" (non pas le sublime "The Inglorious Bastards" de Enzo G. Castellari) trente trois plus tôt ou plus tard (univoque) , comme la SNCF , oui c'est possible , Sturges avait déjà précédé Tarantino ( et d'autres déception de Q.T. en commettra un bon nombre juste après Jackie Brown et qui commencera avec l'ennuyant "Kill Bill") . Ce film de guerre (donc d'avance c'était déjà mort pour moi) et d'espionnage de 1976 (qui fut son dernier long -métrage) sachant très bien à quoi m'attendre en le voyant recouvre tout cela … On sent bien une volonté de proposer des situations psychologiquement lourdes, tendues, avant que la seconde moitié du film tourne au film d’action ; mais , forcé de constater que ça ne marche pas du tout. . Alors , vient cette grande question : qu'est-ce qui m'a poussé à voir ce film de plus de deux heures ? Réponse : Lalo Schifrin . Je me suis donc tapé les dix neuf morceau de Lalo tout en visionnant ce film (avec souffrance) . Et mon verdict à cette BO , je la donne à ce lien là https://www.senscritique.com/album/the_eagle_has_landed_original_film_score/critique/329992123 . Histoire aussi de rendre hommage à ce grand compositeur parti la haut le Lalo . The Eagle Has Landed me fera le même effet que cette citation d'un grand poète français : "Whenseagullsfollowthetrawleritisbecausethey think sardineswillbe thrownintothesea !"
https://youtu.be/-7nmB8p8T4w?feature=shared&t=75