L'homme déchu
Un beau film argentin glaçant et très courageux dans son portrait de l’homme décadent. Une sorte de pendant à l’Etranger de Camus, sauf que cette fois le mal est plus profond encore. Enfant gâté...
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le 17 août 2020
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C'était bien la peine de fuir comme la peste les biopics étasuniens industriels pour se retrouver devant un film argentin avec exactement les mêmes défauts : un film sans aucune personnalité avec une histoire racontée platement, une mise en scène et une utilisation de la musique totalement convenues, ça se regarde sans trop d'ennui mais se révèle assez anecdotique au final.
Le réalisateur se vautre complètement dans ses intentions, pensant naïvement nous amadouer avec un charme dit "pop" (ou "vintage" comme disent les publicitaires) dénué de toute psychologie, mais sans aucune réflexion ni point de vue - et je parle même pas de point de vue moral, même un cynisme assumé aurait pu donner un truc moins plat - ni aucune originalité esthétique ou narrative, qui auraient pu distinguer le film de la masse des films de gangsters qui tentent désespéramment de singer Scorsese, De Palma ou même Ritchie.
L'idée principale de L'Ange est de montrer qu'un adolescent avec une tête à la Justin Bieber et une attirance pour les hommes peut être un sociopathe sanguinaire, et ça, non seulement ça ne fait pas un point de vue qui tient la route, mais ça illustre aussi toute la superficialité du film.
Créée
le 20 janv. 2019
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