Lorsqu'au bout de 100 mn on voit la fin de ce film, on se dit qu'on a perdu son temps ! A voir un gamin voler et naviguer depuis les téléphériques, les télé-sièges, les bennes à ordures... Et qui passe son temps à voler les fans de skis en les détroussant" tout schuss"...
C'est l'oisiveté de deux marginaux, un gamin pas encore sorti de l'enfance et sa soeur guère plus mature, et qui vivent d'actes que la morale réprouve.... Mais sans flics, ni services sociaux, et qui rappelle si besoin était que malgré sa réputation de paradis financier, la Suisse a elle aussi son lot de malheureux et nécessiteux. Simon, le jeune héros du film, va partager son temps entre deux mondes parallèles : "en bas" où les gens sont pauvres et les décors tristes, et en haut, celui relié par téléphérique aux stations de sports d'hiver où les skieurs vont dépenser sans compter le fruit de leurs économies et où les restaurants font fortune.
Ce film semble interminable , mais il paraît d'autant plus long qu'il ne s'y passe pas grand-chose sinon une étude de moeurs. et que la gestuelle a été préférée comme mode d'expression aux dialogues par la réalisatrice ( Ursula Meier)
Ce n'est pas un cadeau et on s'ennuie ferme. Bon les amateurs de méditation transcendantale ou adeptes des métaphysiques vont se gargariser à souhaits de propos flatteurs comme certaine Presse...
Moi je dirai plus prosaïquement que je me suis em... à cent sous de l'heure ! Ce d'autant que la musique est au diapason de la sinistrose ambiante en nous serinant de temps à autre une espèce de "jingle" qupposé musical qui alourdit encore l'impression de langueur et devient agaçant ! Côté rentabilité, le budget a été enfoui sous ma neige car ce navet n'a pas drainé une avalanche de spectateurs : seulement 145 000 ! Volés.
Arte le 13.02.2019