Jigoku de Nobuo Nakagawa me laisse perplexe. Plutôt ennuyeux qu'autre chose, l'enfer est dépeint d'une façon un peu naïve et niaise mais surtout braillarde. Ça gueule et ça gémit de partout. Peut être pour palier les effets spéciaux un peu léger.
Mais le vrai problème ici, c'est que l'intrigue de la première partie du film ne colle absolument pas à la deuxième partie éthérée. Comme si on avait changé de scénariste en plein tournage ou bien comme si le réalisateur, manquant d'inspiration, ne savait finalement pas comment vraiment emboiter les deux bouts de son film. Ça commençait plutôt bien pourtant; Le personnage énigmatique de Tamura, une forme de conscience personnifiée, au caractère chimérique, inquiétant comme une ombre pesante.. un peu gâché tout ça.