le 22 oct. 2017
Maybe you can drive my car
L'ancien assistant de Kim ki-duk revient derrière la caméra après 6 ans d'absence. Il porte à l'écran une histoire vraie, elle-même plongée au cœur d'une page sombre de l'histoire sud-coréenne soit...
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Les soviétiques se lancent dans le film d'espionnage nationaliste à la façon hollywoodienne. La première moitié m'a assez assommé d'autant que je n'étais pas en grande forme mais ces intrigues romantico-trahisons ne ne m'ont pas passionnés des masses. Les personnages, plus nuancé qu'on aurait pu le croire vu la conception du flm, ne sont absolument pas attachant et les méchants n'ont guère plus de consistances. Sans parler d'une réalisation assez fonctionnelle.
Du coup, j'en étais à me demander pour quelle raisons Chris Marker adorait ce film... Et bien tout simplement car la seconde moitié est autrement plus réjouissante !
Du film d'espionnage, on bascule dans le buddy movie policier décontracté, entre ironie, flegme et respirations champêtres que n'aurait pas renié un John Ford.
En effet, une fois que la fiancée est éliminée par les vilains, deux policiers mènent leur enquête, reléguant dans l'arrière plan l'ingénieur Kotchine qui disparait quasi totalement.
Le duo est formé d'un officier, fin limier qui cache son jeu à la façon d'un Colombo calme mais pugnace, et de son jeune collègue, plus candide tout en sachant faire preuve de perspicacité... Mais à leur rythme, sans se presser ni courir après la montre.
Le meurtre s'étant dérouler dans un bistrot à la campagne, ils partent sur les routes, flânent en chemin, s'arrête pour disséquer sur la chasse, trouve un indice, discutent avec un témoin de banalités, s'amusent des jeux du séductions de l'employé d'une brasserie envers sa patronne (personnages très attachant par ailleurs).
Ce ton et cette nonchalance sont d'une immense fraîcheur qui se répercutent aussi sur les séquences logiquement plus tendus : un étrange souvenir est prononcé comme un poème par un suspect tandis que la longue scène à suspens avec le criminel a arrêter chez un tailleur brille de malice et de second degré.
Quant à la fin, elle est totalement stupéfiante : une fois leur mission accomplie, le duo de policiers retournent profiter pleinement de la chasse mais le valeureux inspecteur pensant tirer sur un oiseau prestigieux abat en réalité un hibou. C'est drôle mais on peut se demander s'il ne s'agit pas d'une forme de mise en garde allégorique sur un pouvoir imparfait qui pourrait se tromper de cible dans son désir de se protéger à tout prix.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste L'URSS des cinéastes (1917 - 1945)
Créée
le 21 janv. 2018
Critique lue 103 fois
le 22 oct. 2017
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