le 27 mars 2018
Peinture céleste
Dans La Soif du mal, le personnage interprété par Charlton Heston, le policier Mike Vargas, ne révèle sa nature profonde qu'au contact de l'insidieux Hank Quinlan. Ici, c'est au tour du sculpteur et...
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Enorme flop commerciale à sa sortie en 1965, son échec avec celui de "La plus grande histoire jamais contée" la même année, va commencer à sonner le glas des super productions de fresques historiques à Hollywood (souvent tournées en Italie ou en Espagne). Pourtant avec les années, la qualité de ce biopic de Michel-Ange résiste aux assauts du temps. Certes la musique pompeuse d'Alex North façon péplum est désormais datée, tout comme la façon de suréclairer tous les décors, dont les matte painting sont assez visibles et ne rivalisent plus avec les images de synthèses actuelles.
Mais si la forme héritée des péplums des années 50 a vieilli, le fond et le scénario restent tout à fait passionnant et bien moins guindé ou pompeux que la majorité des films du genre. Hormis la lourde introduction inventoriant de façon trop académique les œuvres majeurs de Michel-Ange, le film va après s'attarder sur la longue réalisation du plafond de la Chapelle Sixtine. Un scénario particulièrement bien écrit dans un duel permanent du genre, Je t'aime / Moi non plus, entre Charlton Heston (Michel-Ange) et Rex Harrison (le pape).
En deuxième lecture, c'est aussi un formidable docu-fiction sur la mise en œuvre technique de ce chef-d'œuvre mondialement connu, tout comme l'avait fait "La terre des Pharaons" de Howard Hawks avec la construction des pyramides. Un film où outre son scénario, on y apprend énormément de choses... A l'exception de l'homosexualité de l'artiste mise de côté par la pudibonderie de l'époque et par la testostérone de Mr Charlton Heston qui refusait de l'admettre. Mais pour qui sait lire entre les répliques et la réalisation de Carol Reed, dans une sorte de troisième lecture du film, le sujet est bien présent.
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Créée
le 14 mai 2023
Critique lue 21 fois
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