L'Homme blessé par Tonton_Paso
Bon. Heureusement que Chéreau a un bon chef op' et un acteur principal solide parce que ça ne vaut quand même pas grand chose en dehors de la retranscription très cracra (et donc très réussie) des zones les plus interlopes de la Gare du Nord.
Le film a le mérite d'être crû et franc du collier même si ça baise assez peu et qu'on voit finalement moins de porn-pissotière que prévu (fu).
Ha si, à un moment, on croit que Mezzogiorno fait une petite gâterie buccale à Jean-Hugues Anglade mais en fait non il suce son propre pouce (gné?).
Beaucoup de pathos, de tragique, d'homosexualité triste-en-souffrance-à-fleur-de-toi, le héros a l'air perpétuellement affolé comme un bébé lapin aveuglé par la lumières des phares d'une bagnole sans qu'on comprenne vraiment pourquoi et l'idée de doubler un acteur italien qui parle très bien français par Depardieu laisse un tantinet rêveur... D'autant que Gégé aurait probablement fait l'affaire dans un rôle assez proche de celui qu'il tiendra dans Tenue de soirée (en moins rigolo hélas).
Bref, c'est écrit comme un roman, c'est mis en scène comme une pièce de théâtre et ça ne va nulle part. La moyenne pour l'ambiance glauque et caniculaire.