Il n’y a rien de plus honnête, de plus gracieux, de plus beau, de plus sûr, de plus gratuit, sur terre, que l’amour d’une mère — s’il y en a un.
Dur, dur… l’acte II d’une trilogie est toujours le plus dramatique*.
*sauf dans une tragédie où, bien sûr, on ne pourrait concevoir le dénouement, donc l’acte III, souvent sanglant, comme une libération.
L’Invaincu n’atteint pas toutefois les sommets du premier volet. L’originalité de la trilogie, c’est que si Apu fait le lien entre les trois films, il n’en est pas l’élément le plus poignant. L’émotion est bien au cœur de la trilogie, mais ce sont les disparitions successives des personnages qui la suscitent. Apu en est en quelque sorte le seul rescapé. Dans le premier, on suivait avec admiration sa sœur Durga ; dans le second, le récit se focalisait sur sa mère. Et ça se termine chaque fois par un drame. (Attention, je ne m’applique comme souvent qu’à retracer les éléments essentiels de la trame, donc pour ceux qui veulent voir, un film vaut mieux qu’un commentaire.)
(Gâchoterie.) Le début commence donc là où on en était resté. Apu, sa mère et son père, ont rejoint la grande ville au bord du Gange où le père récite des textes pour gagner un peu d’argent. On a quitté la jungle, c’est un premier choc, et surtout on sent le vide laissé par Durga.
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