Cinq ans après les évènements du premier film, alors que Stephanie est devenue enquêtrice et auteure de livres à succès, dont le dernier porte sur Emily, cette dernière sort de prison plus tôt que prévu et invite son amie-ennemie à son futur mariage en Italie. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu.
L'ombre d'Emily était certes un succès en salles en 2018, mais loin d'être un carton ; cependant, Amazon a racheté la licence pour une faire une suite, qui n'est pas tirée cette fois d'un livre. Mais dans l'esprit, nous sommes plus proches d'une histoire à la Agatha Christie, faisant penser dans l'esprit à la saga A couteaux tirés, car le personnage joué par Anna Kendrick est ici une enquêtrice. On retrouve une grande partie des personnages du premier film, avec là aussi énormément de costumes, quelques clichés sur l'Italie, mais ici la sauce ne prend plus vraiment. A cause aussi de son histoire tarabiscotée au possible, où on ne compte plus les victimes, les situations parfois aberrantes qui renvoient à une comédie noire, mais surtout aux comédiens et comédiennes qui jouent très mal. On sent que tous sont là-bas pour le chèque et tant qu'à faire à passer quelques semaines de vacances en Italie, filmée comme une carte postale.
Et il faut dire qu'au quarantième rebondissement de l'histoire, dont plusieurs qui renvoient au premier film, on a envie que tout cela se finisse. Alors oui, il y a encore quelques scènes amusantes, notamment la relation amour-haine entre les meilleures ennemies Anna Kendrick-Blake Lively, la mère barge jouée cette fois par Elizabeth Perkins, mais ça sent déjà l'usure d'une formule qui, malheureusement, n'est pas encore tarie...