le 3 déc. 2021
Désirs très ardents.
Une jeune femme, aux cheveux roux, désire monter les échelons de la société et quoi de mieux, selon elle, de séduire des hommes puissants ? Sorti à la même époque que Baby face, qui reprend un peu le...
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Une jeune femme arriviste met un couple en péril par sa cupidité et par son ambition démesurée.
On est d'abord surpris par l'extrême simplicité du récit. Les personnages sont traités très sommairement, très schématiquement, et certaines outrances de l'interprétation accentuent l'aspect factice du drame. Pourtant, insensiblement, le mécanisme de l'intrigue, à défaut d'être ingénieux, devient plus efficace, peut-être parce que la concision et la sobriété de la mise en scène favorisent les rebondissements.
En femme fatale et démoniaque, Jean Harlow prend tout au long du film les poses plus sensuelles -et par conséquent pas les plus naturelles- pour séduire ses riches proies, et le spectateur par la même occasion. Les critères de beauté de l'époque peuvent d'ailleurs, pour l'anecdote, interloquer, et le maquillage excessif de l'actrice ne la favorise pas.
En fait, la faiblesse du film me semble surtout tenir de l'absence de dimension psychologique du personnage principal. En une seule occasion -lorsque Jean Harlow invective sans retenue ni dignité les notables industriels d'une ville de province- on sent tout l'intérêt et la complexité de cette jeune femme vénale que Jack Conway n'a su que caractériser superficiellement.
Créée
le 2 août 2025
Critique lue 4 fois
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