Femmes marquées
Quel mélodrame ! Mais tellement bien dosé et maîtrisé par Naruse, qu'il en devient d'une grandeur incontestable. Tout se passe dans une maison de rééducation pour prostituées. Le génie du...
le 2 août 2017
1 j'aime
Tension malsaine et moiteur étouffante pour un chef-d'œuvre de propagande contre la prostitution.
Magnifique huis clos « carcéral ».
Habituellement, Mikio Naruse montre la société des femmes dans les bordels ou les bars. Ici, c’est la face sombre des quartiers des plaisirs. On est avant l’interdiction de la prostitution, et sans que cela soit bien expliqué pour des questions de décence compréhensible, on regroupe dans cet institut tenu à l’écart de la société des anciennes prostituées (je vous laisse imaginer ce que représente la bête blanche du titre). Elles doivent accepter d’y travailler un an sans quoi elles iront en prison (la vraie, cette fois).
L’une d’elle prétend ne pas avoir fait le tapin, mais avoir fait ça pour le plaisir… nymphomane. Menteuse ou non, arrogance probable ou dignité refoulée, peu importe, on la voit arriver de loin, et on va la suivre jusqu’à la fin.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les Pinaculaires et Mikio Naruse
Créée
le 23 oct. 2023
Critique lue 254 fois
1 j'aime
Quel mélodrame ! Mais tellement bien dosé et maîtrisé par Naruse, qu'il en devient d'une grandeur incontestable. Tout se passe dans une maison de rééducation pour prostituées. Le génie du...
le 2 août 2017
1 j'aime
Ce troisième film de Naruse sur le thème des geishas est trop politiquement correct pour être honnête. NARUSE fait l'éloge de la réinsertion des prostituées par le travail - réinsertion forcée car...
Par
le 20 déc. 2024
Pas vraiment convaincu par ce mélodrame larmoyant. L'intrigue n'est vraiment pas terrible. C'est un peu décousu, ça manque d'un objectif principal solide et les conflits sont assez peu prenants (soit...
Par
le 20 mars 2019
Les artistes sont des escrocs salvateurs, en général, mais quand des escrocs se prennent pour des artistes, ça devient dangereux, pour la société, et en premier lieu pour les personnes fragiles,...
le 1 oct. 2019
7 j'aime
4
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Jeunes Filles en uniforme à Hanging Rock. Quand on n'a pas de talent, on laisse au spectateur le soin d'en avoir via ses interprétations.Tellement grossier, jouant sur des clichés, ça a vite fini par...
le 23 oct. 2023
7 j'aime