Instrument de torture

Oubliez le minable coup de martinet pour caresser issu de 50 Nuances de Grey : le summum du SM, c'est de regarder La Beuze et surtout, perversion suprême, d'aller jusqu'au générique final. Ca, c'est de la souffrance à l'état pur !

Alors, si vous avez quelqu'un dans le collimateur que vous voulez voir morfler sévère, oubliez tout ce folklore minable consistant à le kidnapper en pleine rue, à l'obliger à se rouler ardemment dans des restes de morue rances piqués dans les poubelles d'un poissonnier peu regardant sur l'hygiène, à le conduire dans un hangar désaffecté irradié et lui faire avaler une dizaine de kilos de clous rouillés tout en le forçant à écouter en boucle Jordy, Mireille Matthieu et Stromae.

Contentez-vous de scotcher cette personne à une chaise sans possibilité de fuite et à lui imposer la vision de ce qu'ils osent appeler un film. Si elle survit à l'expérience, elle vous avouera avoir couché avec votre petite amie, assassiné Kennedy et planté la lance dans le flanc de Jésus lors de sa crucifixion. Elle vous demandera ensuite de bien vouloir lui crever les yeux pour abréger ses souffrances.

Et là, pour jouir de ses râles d'agonie, vous relancez la lecture de cet instrument de torture, jusqu'à ce qu'un AVC inévitable l'emporte.

De la pitié, moi ? Ah ah ah ! Elle est bien bonne...